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Paris-Charles De Gaulle

D-Day

Ça y’est je pars. C’est avec les idées pas très claires malade et quand même un peu angoissée que je me réveille. Une dernière épreuve avant le départ : dire au revoir à Elias 😉.

Mais je pars bien entourée à l’aéroport et après avoir explosé un peu plus l’écran de mon téléphone dans le hall 2E je vais embarquer pour 11h de vol jusqu’à Canton !

Quand j’arrive dans l’avion mon voisin de siège explique au téléphone à son pote qu’il l’appellera une fois arrivé à Sydney. En fait pas grand monde dans l’avion ne va à Canton... on va vite découvrir pourquoi.

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Canton

L’art de la communication en chinois

Arrivée à Canton : je viens de comprendre pourquoi des millions de gens dans le monde entier se baladent avec un oreiller/tour du cou trop moche accroché à leur sac ou leur valise. C’est vraiment trop confortable. Je n’ai jamais aussi bien dormi de ma vie dans un avion.

Du coup c’est plutôt guillerette et l’esprit alerte que j’arrive à Canton. Bon. Eux ils sont un peu moins guillerets et ils arrivent même à me faire douter de mes choix de livres sur mon Kindle.

Après un passage express à travers les rayons X je pose enfin le pied sur le territoire chinois. Je me rends compte qu’autour de moi plein de gens ont mis un masque, je m’approche de la fenêtre et je vois ça.

En fait c’est simple on ne voit rien. On dirait que l’aéroport est posé au milieu d’un nuage. Alors que j’en suis à me demander si c’est de la brume ou de la pollution un homme qui me voit prendre des photos me fait un grand sourire et me demande « you like Canton ? ». Je lui explique que je n’ai pas vu la ville car je suis seulement en escale, il ne comprend visiblement rien mais il a l’air content de ma réponse et me fait des signes 👍 en faisant se pousser les autres gens pour que je puisse prendre ma photo. Ça me donnerait presque envie d’aller à Canton tiens.

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Jervis Bay

Sur la route de la plage

Départ à 8h pour 4 jours de camping au sud de Sydney dans des parcs nationaux avec Lina et ses colocs. Au programme plage et kangourous on fera abstraction de la distinction kangourou wallabies parce que je ne suis pas sure de l’orthographe de wallabee.

C’est parti !

La côte est super belle : plages paradisiaques et forêts verdoyantes.

Et apparemment y’a aussi pas mal de poissons.

Le soir en arrivant au camping on se rend compte que les emplacements sont tous pris. Un australien nous explique que le camping est legally full but the rangers are not patroling the beach before 10am. Dormir sur la plage c’est plutôt sympa non ?

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Meroo National Park

À la poursuite de l’illicite

On repart tôt.

Sur le chemin je découvre qu’ici les jours fériés tout coûte plus cher répercussion directe du coût de la main d’œuvre ou arnaque au consommateur je n’ai pas eu le fin mot de l’histoire.

On arrive sur LA plage des kangourous en fait c’est des wallabies et c’est comme ça que ça s’écrit. C’est pas du tout craintif, ils posent devant les caméras pour peu qu’on leur donne un peu à manger.

Après une aprem de bronzage en règle.

On se met en quête d’un lieu ou camper. Même scénario que la veille tous les campings sont pleins. On s’arrête donc sur le choix d’une plage magnifique et quasi déserte.

Bon, entre temps on apprend que l’amende pour camper sur la plage est de 300$ y’a débat pour savoir si c’est par personne ou par campement et qu’en Australie en dénonçant quelqu’un qui commet l’infraction on récupère la moitié de l’amende du coup on commence à stresser que le couple de pêcheur sur la plage passe un petit coup de fil aux Rangers.

Niveau de stress : gérable.

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Murramarang National Park

Nouveaux amis

On arrive sur une plage encore sur laquelle y’a des dizaines de wallabies !!

Dernière nuit de camping sur une plage encore et toujours !

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Jervis Bay

Blancheur*2

Histoire de mettre un peu de piment dans le week-end on décide de commencer notre dernière journée par aller sur une nouvelle plage.

On observera que mon bronzage a encore quelques axes d’amélioration mais parfois la blancheur a du bon, pour preuve la dernière plage du week-end : Hyams Beach.

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Sydney

Welcome to Bondi

Je crois que les plages c’est pas fini...

J’ai décidé de me faire une première journée en douceur pour découvrir Sydney du coup ça commence par une balade à la plage.

Et puis vu que c’est ma première journée de visite seule je tente le selfie premier d’une longue liste, faudrait que je commence à demander aux gens de me prendre en photo oups.

Cadrage au top avec en exclu les poubelles de Bondi Beach j’avais pas vu 😳

Ensuite déjeuner au Surf Boutique Café, ils vendent des planches de surf, y’a des jus de légumes au chou Kale, les clients sont pieds nus et les pailles en verre. J’adore tellement que j’y suis restée 3h.

Ensuite une balade dans Sydney fort enrichissante avec des monuments en tout genres ça c’est la grande synagogue de Sydney

La biennale d’art contemporain

Et des quais sympas mais où on peut rien faire.

Et surtout, surtout, encore des selfies...

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Sydney

C’est pas pareil avec le soleil

Direction The Rocks le quartier « historique » de Sydney en vrai ça fait deux rues donc pour l’histoire on repassera mais c’est l’occasion d’aller voir le fameux opéra et le pont.

Alors vu qu’il fait gris disons que le bâtiment a un peu moins d’éclat. Je la tente avec un filtre.

C’est toujours pas ça mais le point important c’est qu’aujourd’hui pas de selfie !

Enfin si juste un au Musée d’Art Contemporain

Bon juste à côté y’a aussi le quartier CBD central business district pour les intimes et c’est un peu moins historique, un peu plus gigantesque mais ils ont mis des arbres alors ça passe concrete jungle oui.

Direction Surry Hills pour quitter les travailleurs en cravates et tailleurs ou en jogging vu qu’ils sont des centaines à apparemment passer leur pause déjeuner à courir.

Donc Surry Hills c’est petites maisons colorées et cafés-librairies avec des desserts sans gluten beaucoup plus mon environnement naturel.

Du coup pour essayer de m’intégrer un effort nécessaire quand on voyage hein je me prends un petit smoothie en terrasse. Dur,dur la vie.

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Coogee

Bondi to Coogee

Bondi to Coogee c’est une balade d’environ 2h sur la côte.

Ça commence ici.

Et ça finit là.

Et sur le chemin on peut voir une petite crique

(Parfaite pour un selfie)

Encore une crique

Un oiseau

Et puis bizarrement un cimetiere

Ou encore un terrain de rugby...

Bon l’important c’est qu’après avoir croisé 216 australiens qui courraient à quel moment de la journée ils arrêtent de faire du sport, je ne sais pas sous la chaleur écrasante j’ai pu m’étaler sur la plage pour tout le reste de la journée.

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Sydney

TGIF même en vacances le week-end c’est sympa

Ce matin, vêtue du mon plus beau short et de tongs particulièrement classes je suis allée visiter le quartier huppé de Paddington.

Bon comme tous les quartiers de Sydney, la base c’est des petites maisons..

Et puis j’arrive au « Centennial Park » qui a : un siècle et de l’herbe. Dingue !

Mais on voit bien au soin accordé aux plantes qu’à l’intérieur ce n’est pas une colocation de 12 personnes entre 18 et 25 ans parce que croyez moi les plantes c’est le cadet de leurs soucis

Beaucoup, beaucoup d’herbe...

Allez. Bon week-end.

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Sydney

Countryside

Dimanche presque à la campagne dans le quartier d’Alexandria.

En plus y’a des brumisateurs j’adore

Dimanche détox 😎 avec des burgers hein

Et puis je m’envole vers Cairns pour aller faire de la plongée le long de la plus grande barrière de corail du monde. J’espère y croiser 🐠🐟🐋🐬 et peut être même 🦈.

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Cairns

L’angoisse d’une parisienne

Arrivée hier soir dans la douce ou pas ville de Cairns, j’ai enfin vécu mon premier moment de malaise du voyage.

Moi après 3h d’avion naïve et enthousiaste à l’aéroport me faisant une joie de découvrir une nouvelle ville.

En arrivant à l’auberge 19h hein tout va bien, je demande innocemment quels sont les possibilités de se nourrir aux alentours. Là ça commence déjà un peu à m’inquiéter puisqu’on m’explique qu’à cette heure ci les cafés et restaurants à côté sont fermés à part le Subway 😑 mais qu’il y a un centre commercial à 20mn de marche 😳.

Vu que j’ai la pêche je me mets en route. Et là c’est le drame.

Donc j’ai marché 20 minutes dans l’obscurité, j’ai croisé 3 voitures et 1 adolescent à vélo. J’ai vu aucun commerce aucun restaurant. Rien. Tout ça pour y arriver dans un centre commercial entièrement fermé avec juste le supermarché ouvert. L’angoisse. J’étais tellement pas rassurée que j’ai même un peu couru sur le chemin du retour.

Bon en vrai le lendemain en allant à mon cours de plongée 🙊 ça avait déjà l’air plus normal et vivant surtout.

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Cairns

Cairns, enquête exclusive

Après deux jours ici je vous livre une analyse fine et détaillée de cette ville. Qui est en fait très bizarre et c’est pas seulement parce que y’a personne dans les rues le soir.

C’est une ville tropicale comme en témoignent ces arbres majestueux

Ou l’auberge sobrement appelée Tropic Days 😁

Une ville où les habitants sont assez pauvre et la majorité des maisons ressemble aux premières que l’on a créé en jouant aux Sims avant de découvrir les codes pour avoir de l’argent illimité.

Et sur la base d’une étude chiffrée menée par l’institut memyselfandi plus de la moitié des gens dans la ville sont des touristes.

On trouve en vrac :

- des australiens à la retraite dorée pour eux quelques hôtels de luxe au bord de la mer, une boutique louis Vuitton et un restaurant hors de prix et vide,

- des centaines chiffres 2018 memyselfandi : peut être même des milliers de « backpckers » dont certains se sont installés d’où les 37 auberges de jeunesse de la ville.

- Des cars de touristes chinois pour qui l’intégralité de l’esplanade la promenade le long de la côte en fait mais bon ils l’ont appelée l’esplanade 🤔 a été traduite.

Voilà l’esplanade aka le seul endroit où y’a encore des gens après 18h.

Et c’est bien aménagé en plus

Y’a même des barbecues tout le long de la côte.

Et puis un marché de nuit où l’on vend des sarouals multicolores, des casquettes Cairns ou encore des peaux de Kangourou.

Bref en fait une ville côtière entièrement construite sur l’industrie du tourisme qui doit être bien déprimante en hiver même s’il doit pas faire très froid quand les touristes la délaissent.

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Grande barrière de corail

Underwater 🐠

2 jours de cours et de piscine + 3 jours sur un bateau + 9 plongées à 18 mètres plus tard je suis officiellement une plongeuse certifiée youhouuu🏅 ça veut dire que je peux plonger ou je veux quand je veux dans le monde 🌍.

Les 3 jours au large de la Grande Barrière de Corail ont été incroyables 🤩

J’ai vu des dizaines de coraux differents, des poissons tropicaux de toutes les couleurs, des poissons-clowns, une étoile de mer, des tortues et même une tortue géante d’environ 5metres de long 🐢 ! Et puis des raies, des requins 🦈 pendant la plongée nocturne, frissons assurés !

Le rythme était plutôt intense avec 3 plongée par jour dont la première vers 6h du matin ! Les journées passaient lentement, au soleil sur le pont parce que vu la taille de la chambre c’était pas l’endroit où passer du temps...

Donc 3 jours au soleil avec même un arc-en-ciel 🌈 une mer magnifique et plein de sourires.

En exclusivité pour vous mon sourire (et ma coupe de cheveux) après 55mn sous l’eau .

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Cairns

Les questions que tout le monde se pose vraiment tout le monde

Selfie d’illustration.

On profitera de ce que mon vol de retour à Sydney ait été annulé et que je doive donc passer 4h à attendre le prochain à l’aéroport avec le mal de terre oui c’est vrai pour faire un bilan sur ce pays qui m’accueille depuis déjà 2 semaines.

Où sont les aborigènes ? Question qui m’est apparue alors que je tentais en vain de deviner l’origine d’un serveur. J’ai donc tapé « aborigènes Australie » sur Google en me demandant innocemment si je ne les avais tout simplement pas remarqués dans les rues de Sydney. Et bien non. En fait les aborigènes ont la peau noire et vu que Lina avec son bronzage est peut être la personne la plus foncée que j’ai croisé à Sydney. Comment dire, l’équation ne fonctionne pas. D’autant plus que l’hypothèse d’un métissage massif avec les arrivants anglais ne semblait pas très plausible. J’ai donc patiemment repris mes recherches Google et j’ai découvert qu’a Sydney les aborigènes ne représentent que 3% de la population et que beaucoup vivent dans des « Territories » équivalent australien des réserves indiennes aux USA. Raccourci qui se vérifiera à Cairns : \240les aborigènes sont un peu les indiens australiens. Dans tous les sens du terme malheureusement.

Les australiens ont-ils plus soif que les européens ? Faut croire que oui puisqu’ils se sont amusés à créer un modèle de cannette de 37,5cl au lieu de 33 comme dans les pays occidentaux. Google ne m’a pas aidé à trouver la raison qui les a poussés à déformer le design si équilibré de la cannette. J’attends que l’on me fournisse une explication : le peuple a le droit de savoir !

Les habitants de Sydney pas d’inspiration sur le nom qu’ils portent désolée sont-ils obsédés par le sport ? Oui, oui et encore oui. Et ça m’agace ! Certes, ils travaillent mais étant donné qu’on les voit courir le matin avant d’aller au travail, le soir après le travail, mais je vous promets qu’il y a d’autres manière de profiter de la vie le jeudi soir à 22h30 ! et même le midi pendant la pause déjeuner, je m’inquiète fortement de la diversité de leurs loisirs si tant est que l’on considère le jogging comme un loisir hein. Même sur la plage lieu sacré du farniente ils ne peuvent pas s’empêcher de surfer, de jouer au volley ou même pire... de courir ! En même temps vu le peu de cinémas dans la ville de Sydney, que c’est pas la folie non plus niveaux librairies super alternatives au volley les livres hein \240que les restaurants ferment vers 21h30 et que de toute façon les clubs c’est de 20h à 1h30... disons que ça laisse du temps pour le jogging tout ça.

Le mal de terre ça existe ? Positif ! Le mal de mer je ne peux pas vous le confirmer d’expérience mais d’après les 5 personnes qui ont passé le trajet en bateau à rendre leurs tripes et le pauvre Nadav qui s’est fait rapatrier sur la terre ferme le deuxième jour, ça existe et ça peut être violent. Le mal de terre en revanche c’est un mal tout en douceur. Une légère sensation d’avoir la tête qui tourne dès que l’on est immobile sur la terre ferme. Pas grave donc mais quand on est à l’aéroport en train d’essayer d’expliquer à l’hôtesse de TigerAir qu’on aimerait se faire rembourser, vu que notre vol a \240été annulé et qu’on doit attendre 6h dans l’aéroport de Cairns tellement minuscule qu’il n’y a que trois boutiques imaginez le cauchemar’ c’est assez désagréable d’avoir l’impression de sortir d’un apéro.

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Sydney

La balade dominicale

De retour à Sydney, petite balade dans le quartier de Newtown. Jamais vu autant de restaurants asiatiques dans une même rue. Bon, peut être en Asie.

Quelques tags

Un quartier un peu plus bohème et étudiant que le reste de Sydney avec quand même son lot d’épiceries en vrac et de boutiques de cosmétiques bios. Et j’ai même pas craqué !

En revenant je suis passée par le quartier de Chinatown de Sydney, comme toute ville du 21ème siècle qui se respecte...

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Sydney

Le lundi au soleil

Superbe temps à Sydney, j’en profite pour retourner sur les quais à côté de l’opéra. C’est vrai que ça a quand même plus de gueule comme ça hein !

Du coup on refait le selfie...

On remarquera l’éclat du sourire : mes remerciements au dentifrice Souakine dont l’import depuis le Maroc est assuré par la famille Krief depuis 2006.

Il fait beau et chaud, on est tellement bien qu’on se laisserait presque tenter par une invitation si chaleureuse.

Je sais pas pourquoi mais je me méfie toujours des trucs gratuits...

On finira la journée par une sieste nécessaire sur la plage vu que je me suis endormie dans le bus. Qui aurait cru que c’était si fatiguant d’être en vacances 😎

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Sydney

Le mardi c’est pas pareil

Bon on peut pas avoir de la chance à tous les coups. Et aujourd’hui il fait moche. Ça tombe bien ou pas on a justement prévu avec Lina de passer la journée à la plage de Manly de l’autre côté de la baie de Sydney.

Du coup exit les maillots de bains on mets nos Kway et direction le ferry 🌧

On fait quand même une photo devant la plage en souriant très fort pour oublier que dans le bus ils ont la clim à fond et que du coup on se les pèle.

Et on remerciera le touriste qui nous a prises en photo de nous avoir posé la question à 10 millions de dollars australiens. LA question que tout le monde nous pose en ce moment : are you twins ?

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Montagnes Bleues

Ça use, ça use...

Je suis dans un train de bon matin. Mais, mais, pourquoi ? Pour aller où ? Il y a des trains en Australie ?? Je sais le suspense est insoutenable.

Du coup je préfère vous expliquer tout de suite : je vais à Katoomba. Katoumbquoi ? Ça vous avance pas trop en effet.

Katoomba c’est l’une des villes qui se situe dans les Blue Mountains. Attention parenthèse intello 🤓 : que l’on appelle les montagnes bleues car elles sont recouvertes d’arbres d’eucalyptus. Vous inquiétez pas ça vient. Et l’eucalyptus sous la chaleur libère des vapeurs d’huile qui agrémentent ces montagnes de magnifiques reflets bleutés grace à la réflexion de la lumière.

Pour être honnête vu que le soleil n’était pas vraiment au rendez vous c’était pas hyper bleu non plus hein.

Je commence par une marche de 3h qui ma foi s’annonçait fort sympathique.

Bon en fait après quelques minutes de marches je me rends compte que premièrement on est vachement haut.

Et que visiblement la première heure de trajet se déroule dans des escaliers à flanc de la montagne. Exemple ci-dessous.

Autant vous dire que j’ai pas pris beaucoup de photos j’étais occupée à tenir la rambarde de toutes mes forces et avec les deux mains en me demandant comment dire vertige en anglais en cas de craquage et y’a un moment où on était vraiment pas loin du craquage : j’ai failli m’asseoir sur les marches, ne plus bouger \240et pleurer en attendant que mort s’ensuive mais je voulais pas traumatiser les deux enfants derrière moi.

Une fois arrivée en bas dans la forêt l’ambiance est un peu plus ahahah détendue.

Tellement plus détendue que je tente même le selfie rigolo un art compliqué apparemment.

Mais après la pause cascades il a bien fallu remonter tout ce qu’on avait descendu.

Après ces 3h là j’avais un peu la flemme d’aller faire une deuxieme balade.

Et puis j’ai rencontré deux couples de randonneurs qui ont gentiment proposé de me déposer en voiture aux cascades de l’autre côté. Pour la petite histoire un couple d’américains qui venait rendre visite au couple australiens qu’ils avaient rencontrés il y a 6 ans lors d’un voyage organisé dans les dunes de Merzouga...

Du coup j’ai fait un super picnic aux pieds des Katoomba Falls. Et je suis remonté tout en haut.

Bon, pour moi elles sont plutôt vertes les Blues Mountains 😉

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Sydney

Bondi c’est fini NDLR en réalité cette rime ne fonctionne pas car Bondi se prononce Bondaïe mais l’auteur a sciemment décidé de ne pas s’encombrer de ce détail.

Pour cette dernière journée à Sydney, il fait un temps plutôt moyen et j’ai des courbatures aux chevilles véridique du coup le programme c’est doucement l matin #grassemat et pas trop vite non plus l’après midi #sieste.

On je commence à parler de moi à la troisième personne du singulier le jour où ça bascule à la première du pluriel faudra quand même s’interroger a quand même fait un dernier tour à la plage.

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Kuala Lumpur

Le doux plaisir de partir pour continuer les vacances !

Je crois que y a 80% des jeunes de la communauté libanaise de Sydney apparement y’en a une du coup qui sont dans mon vol pour aller à un enterrement de vie de garçon à Phuket. Autant vous dire que y’a de l’ambiance.

En tout cas je suis arrivée à Kuala Lumpur avec une énorme dalle et envie de mourir d’ennui après 8h de vol sans films à disposition en plus avec un vol à 11h du matin on s’est pas levé trop tôt, la journée commence on pète le feu et pas trop envie de dormir du coup. Donc j’ai lu 2 bouquins et j’ai observé intensément le siège devant moi.

Et sinon y’a des morceaux de pain dans mon curry.

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Pa Tong

La descente aux enfers ouais au moins

Je me réveille en Thaïlande aka le pays des scooters.

Et des massages aussi. Du coup bim direct au réveil je vais me faire masser. Ça tire, ça appuie dans tous les sens mais \2402h après je ressors avec un nouveau corps je me suis fait marcher dessus quand même.

Il fait ultra méga chaud et lourd du coup même si la ville de Phuket est mignonne avec ses maisons colorées va falloir vite songer à mettre le cap sur la plage.

Je dégaine les 3 outils sélectionnés pour la réussite de la mission Thaïlande.

Et innocemment je prends le bus vers Patong, la plus grande plage et ville côtière de la province de Phuket et surprise c’est bondé de monde.

Du coup je fais aussi un petit tour dans la ville de Patong. Et là c’est le drame.

Entre les bars à thème peaux de kangourous, drapeaux russes ou rap français c’est au choix pour etre sur de pas être dépaysé, les centaines de rabatteurs qui proposent 100 shots pour 3000 bahts et les salons de « massage » qui font de l’œil aux touristes solitaires je suis dépassée. Et pas trop à l’aise. Et perplexe devant les parents qui se baladent avec leurs enfants dans les rues de Patong. Et un peu triste pour les thaïlandais. Et un peu remontée contre le tourisme de masse

Heureusement le coucher de soleil est beau même si y a toujours plein de monde hein.

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Phuket

Comme un phœnix

Phuket et moi on fait table rase du passé et on repart sur de nouvelles bases.

Je reprends le bus mais direction Nai Harn une plus petite plage pas folle la guêpe.

Y’a quand même un peu de monde on va pas se mentir.

Je vous présente le prix l’innovation 2018 de la lutte contre le cancer de la peau. La crampe au bras c’est cadeau.

Pause épicée : salade de papaye au bord de la mer là ça commence déjà à aller mieux.

Et quand je rentre à Phuket Town, surprise le marché de nuit qui se prépare. Là ça va encore mieux !

Ça sent bon, tout a l’air délicieux, l’artère principale est animée, j’adore !

Du coup le thème de ma soirée a été poisson et friture avec notamment ces petits feuilletés arrosés d’un énorme milkshake à la coco. Là je suis au top 👌.

Et puis une touche finale tout en musique avec ce - chanteur, devrais-je l’appeler artiste, amateur de rock, je ne sais comment le qualifier - thaïlandais en super forme qui a mis le feu à la foule en se lançant dans une interprétation habitée des Pink Floyd et plein d’autres chansons encore.

Là je suis vraiment super bien 🤩

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Phi Phi Islands

I’m on a boat

J’aimerais témoigner du fait que manger du riz gluant à la coco et et à la mangue tous les matins ça n’a pas de prix.

C’est même magnifique 😉.

Journée en bateau pour aller sur l île de Koh Phi Phi et ses baies magnifiques askip.

En attendant le bateau, un selfie dans une cabane. Et pourquoi pas ?

Bon comme prévu c’est beau.

Y’a une plage avec plein de singes 🐵

C’est même très beau.

Sarah heureuse de voir de beaux paysages.

C’est même magnifique 😉

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Phi Phi Islands

Les dents de la mer

Journée de plongée à l’île de Koh Phi Phi je vous préviens c’est du lourd.

En pleine forme à 8h je rencontre mes deux « buddies » c’est le terme consacré de plongée.

C’est parti pour la première plongée delà journée y’en a 3 de prévues dans 3 spots différents.

Alors pour commencer on voit plein de poissons étonnant hein

Et le fameux poisson clown tellement popularisé par le dessin animé que tout le monde l’appelle le Nemo. ouais même le guide de plongée il dit « today we will see Nemos ».

Pour la petite histoire, dans le dessin animé Nemo s’enfuit après la mort de sa maman et son père se lance à sa recherche. En vrai les poissons clowns se reproduisent avec leur progéniture dans le cas du décès de la génitrice. Je laisse à votre libre imagination une potentielle réinterprétation de l’histoire susmentionée..

Et aussi de superbes étoiles de mer. Qui sont bleues oui toute notre vie on nous a bercés d’illusions en \240nous montrant uniquement des étoiles de mer rouges, c’est le moment de mettre fin à ce complot pour que la vérité éclate au grand jour. Preuve en est ce magnifique spécimen.

J’ai pas retenu le nom de tous les poisons mais celui-ci est un poisson-globe étoilé.

Du coup là j’ai plus le nom mais ça doit avoir un lien avec ses piques .

Des champs d’anémones ...

Et là on est tranquillement en train de remonter de la dernière plongée de la journée quand tout a coup....

BAM 💥 UN REQUIN !!

Et pas n’importe lequel, un requin-baleine quilesure près de 10 mètres de long.

C’est impressionnant et beau mais parfois ça fait un peu peur quand il s’approche hihi 😬

Bon je vous rassure ce requin tient en fait surtout de la baleine: il n’a pas de dents et il mange du plancton. Mais ça je l’ai su après seulement...

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Khao Sok National Park

La saison des pluies.

Depart pour le parc national de Khao Sok. La propriétaire de l’auberge qui est soit dit en passant extrêmement serviable et gentille et aidante comme la plupart des thaïlandais propose de commande un moto-taxi pour m’accompagner à la gare routière 5 fois moins cher qu’un vrai taxi et très courant en Thailande donc je dis oui.

Quand il arrive en fait sa moto est une mobylette et le chauffeur doit faire mon gabarit. Du coup je me demande comment il aurait réagi si j’étais un grand néerlandais d’1m97 et je préfère ne pas imaginer la réponse.

Après 4h de bus, voici Khao Sok, ses montagnes verdoyantes, important de le noter pour la suite et le petit village situé à l’entrée du parc calme et paisible .

Je décide de faire une petite balade dans la nature.

Après 10 minutes seulement je suis stoppée net dans mon élan. Il pleut et il pleut violemment. Surprise par cet orage intense. Je décide de m’abriter au seul endroit à portée de vue.

Et ouais. Je suis sous une maison. Vraiment en dessous.

Pendant l’heure et demie qui suit en plus de me lancer dans une fine analyse des différents bruits des gouttes \240et de leur corrélation avec la puissance de la pluie et le sens du vent je me dis aussi que vu la chaleur qu’il fait et la couleur des arbres ça parait en fait assez logique qu’il pleuve. Et beaucoup.

Document historique témoignant des us de l’homo sapiens en cas de perturbation météorologique.

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Khao Sok National Park

Why are you all wet, baby ? Parce qu’il pleut encore des cordes Leonardo. Et que mon Kway s’arrête à la taille. Et que y’a pas de maison sous laquelle se cacher dans un bateau.

Je suis encore sur un bateau.

Balade sur le lac de Khao Sok.

Déjeuner flottant

Et départ pour une petite marche façon de parler hein parce que c’était rythme course à pied pendant 2h avec saut d’obstacles et nage en option donc plutôt un triathlon leur truc là digestive dans la jungle

Le grand moment de la journée c’est la partie de la randonnée qui se passe dans une grotte.

Mais vu qu’une partie de la grotte est immergée et qu’en plus je voyais pas grand chose parce que j’ai pas réussi à comprendre s’il fallait que la frontale pointe vers le haut pour observer ou vers le bas pour pas tomber j’ai fait un choix d’orientation assez douteux et ben j’ai pas de photos.

Mais y avait des milliers de chauves-souris, des araignées grosse comme ma main ouverte la main qui mangeaient tranquillement des criquets. Tout ça dans une obscurité quasi totale avec en bruit de fond les hurlements alternés des 3 anglaises avec moi. Et le guide qui se marrait bien à leur jeter de l’eau dessus ou à crier spiiiider. Une ambiance de folie.

Et puis sur le retour on commence à comprendre pourquoi le guide est en mode accéléré. Indice : verdoyant.

Du coup l’orage éclate sur le retour et si lui il s’en fout, on était 6 personnes en position fœtale sous une pluie torrentielle pendant les 2 heures de bateau. Et c’était rigolo.

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Ko Samui

10 heures plus tard

Je quitte Khao Sok à 8h30 direction l’île de Koh Samui. Un trajet dont j’ai acheté le billet à l’auberge sans me douter qu’il serait ponctué de si nombreux types de transports.

Après avoir pris : un pick-up, un mini van, un bus, une navette, un ferry et encore un taxi....seul le trajet en ferry a eu droit à des photos hein

J’arrive donc à Koh Samui à 18h30 où une chambre d’hôtel m’attend. Dormir seule dans une pièce pour la première fois depuis 1 mois ça fait plaisir 🙃

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Ko Pha Ngan

D’île en île 🌴

Après une journée pluvieuse qui m’a notamment permis de profiter de manière extensive du buffet de l’hôtel et de dormir des heures je reprends ma route vers Koh Phangan.

Selfie dans le minivan ça faisait longtemps.

Ferry encore et toujours je suis à une moyenne de 5 bateaux par semaine.

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Ko Pha Ngan

Full Moon 🌕

Après une journée de détente au bord de la piscine...

On se prépare pour la Full Moon Party, une énorme soirée sur la plage de l’île qui a lieu tous les mois à l’occasion de la pleine lune cqfd.

Pour illustration un magnifique selfie à deux avec Kelly une canadienne rencontrée alors que je lavais conscieusement mes habits dans un lavabo de l’auberge.

Et bon lundi 😉

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Bangkok

On the road again

Lendemain de fête et déjà le départ. 4h de bateau ça devient une habitude et je prends un bus de nuit pour Bangkok.

Selfie en position presque allongée, quelque part en Thaïlande.

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Bangkok

Guess what 🚤

C’est reparti pour un tour en bateau ou course.

Sur les canaux de Bangkok, que l’on surnomme parfois la Venise asiatique je vous préviens la visite était guidée alors il va y avoir de l’info. Beaucoup d’infos.

Visite d’un temple.

L’occasion d’apprendre plein de choses sur le bouddhisme et de les partager hein.

Déjà l’énorme avantage c’est que pour être moine pas besoin de s’engager pour la vie. C’est un engagement temporaire, 7 jours d’apprentissage et après on peut rester dans le temple aussi longtemps qu’on veut de 2 semaines à plusieurs années donc. Du coup beaucoup de thaïlandais le font au moins quelques jours dans leur vie, c’est un rite de passage en quelque sorte quand même un peu contraignant vu qu’il y a 227 règles à respecter quand on est moine bouddhiste.

J’ai même pu m’initier à l’art divinatoire bouddhique : on secoue des bâtons avec des numéros et le premier à tomber sur le sol donne l’indication du présage des petits morceaux de papiers qui sont dans le temple. Pour info le mien disait « Bright future ahead » du coup j’ai trouvé ça plutôt réaliste.

Selfie rare d’une chenille.

Peut être plus impressionnant que la chenille, également croisé sur le fleuve : un varan petit d’après la guide hein.

Et puis on a aussi croisé des vendeurs sur leur bateau y’a de tout, de la nourriture, un supermarché flottant, des vendeurs de vêtements et même un facteur.

Galettes grillées fourrées à l’oignon et au taro. On notera le bol en feuille de bananier, ecolo et photogénique. On adore. Oui, on c’est moi.

Direction une plantation d’orchidées dont la Thaïlande est le premier exportateur mondial la culture c’est comme la confiture et là je l’étale.

Mais saviez-vous qu’une plante d’orchidée mets près de deux ans avant de donner ses premières fleurs ? Oui moi non plus je savais pas.

On arrive près d’un marché flottant pour le déjeuner.

Les thaïlandais sont au top niveau street food et voici la sélection officielle du jour.

Retour sur la terre ferme.

33
Bangkok

Tuk Tuk Time

Ce qui est cool en Thaïlande c’est que y’a pas d’heure pour manger du riz vu que c’est leur petit dej accompagné de viande ou des nouilles d’ailleurs.

Du coup à 11h direction ce restaurant trop mignon avec mes roomies

Mais

Et on se fait une visite de Bangkok en tuk tuk. Le deal : on ne paie pas si on s’arrête dans 4 magasins dans lesquels le chauffeur récupère des coupons d’essence en échange d’un minimum de 10 minutes passées à regarder et résister aux assauts des commerciaux qui essaient de nous vendre au choix des diamants, des vêtements sur mesure ou des package de voyages avec train, balade à dos d’éléphants et j’en passe.

Mais on s’en fout on adore taper la discut aux vendeurs et on a même craqué pour des boucles d’oreilles dans une petite fabrique.

En tout cas lui il est content de son aprèm.

34
Bangkok

Temple style

Après une tentative ratée - apparemment c’était une sorte de Buddha morning réservé aux fidèles - de visiter le Grand Palace, on là je suis avec une néerlandaise de ma chambre, pas d’inquiétudes l’emploi du pronom est justifié se rabat sur Wat Arun ce qui est pas trop mal non plus et donne l’occasion de prendre un ferry yeessss !

C’est beau, c’est plein de jolies petites deco, j’adore. Mais je suis pas encore au top pour choisir les cadres de mes photos.

Le cadre c’est pas tout à fait ça non plus en revanche on s’arrêtera sur le look du jour qui vaut le détour pardonne-moi Cristina.

Et on continuera la visite avec une info de taille : quand les statues de Bouddha ont les yeux ouverts ou comme ça 😌 genre un tout petit ouvert exemple ci-dessous \240c’est une représentation de Bouddha vivant. Quand il a les yeux fermés, c’est une représentation de Bouddha après sa mort.

Bon ensuite on a fini par pouvoir aller au Grand Palace sous une chaleur écrasante et en plus c’est as comme s’il faisait beau hein.

Cette profusion d’or, de détails et de brillance c’est impressionnant.

Bling bling à souhait aussi.

Après cette balade épuisante, petite balade en bus ouais j’aime bien tester tous les moyens de transports dans une ville qui sont tous équipés en distributeurs de tickets et lecteur de cartes genre pour valider sa carte Navigo ou que sais-je mais pour une raison inconnue un lancement prévu en grandes pompes en 2019, un rachat de ces bus à un autres pays, une erreur colossale dans le système informatique tout ce matériel est inutilisé. On donne son argent à la contrôleuse qui le range dans sa petite caisse métallique et nous tend gentiment en échange un ticket en papier.

Et pour finir balade le long de la rivière.

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Ayutthaya

Les temples : le retour

Direction la province d’Ayutthaya qui fut la capitale du royaume Thaïlandais quelque part au 14eme siècle jusqu’à sa destruction suite aux guerres successives avec les birmans. Et ouais aujourd’hui ça rigole pas à prendre des selfies comme ça, on se cultive aight..

Visite d’un premier temple ils seront nommés selon leur ordre de visite hein faut pas abuser non plus j’allais pas retenir les noms en thaïlandais. Enfin si quand même j’ai retenu que temple c’est Wat que l’on appellera sobrement Wat 1.

Dans le Wat 1 y’a plein de bouddhas qui ont encore leur tête à noter pour la suite et qui ont même de jolies petites tenues cousues main.

Apparté : dans le bus il y avait ce sticker. Chauffeur au second degré bien rodé ou maniaco-dépressif qui ne supporte plus les aisances des touristes ?

Bref en arrivant au Wat numéro 2 on découvre un super Bouddha allongé d 46 mètres de long quand on voit ça on trouve ça cool et impressionnant mais quand la guide du site t’explique que c’est le 4ème plus grand du pays t’as un petit goût amer dans la bouche genre j’ai raté le podium.

Et puis une superbe tête de Bouddha au cœur d’un arbre. C’est l’heure de la légende du Bouddha dans le tronc d’arbre youhou.

Il y a fort fort longtemps apparemment les rois thaïlandais faisaient des offrandes genre bijoux, or, pierre précieuses les cadeaux du roi quoi aux temples. Pour une raison non identifiée pénurie de coffres forts ou symbole bouddhiste ces offrandes étaient conservées dans les têtes des statues de Bouddha. Bien entendu tout le monde était au courant pas discret le roi du coup un roturier affamé a un jour tenté de voler la tête d’une statue pour se saisir du butin contenu à l’intérieur. Pas de chance il s’est fait arrêter en même temps difficile d’être discret en disséquant une statue mais si le butin a été retrouvé la tête manquait à l’appel. Jusqu’au jour où elle réapparut coincée entre les racines d’un arbre qui avait bourgeonné là où la tête avait été tristement abandonnée.

Bon apparemment c’était pas le seul à avoir cette idée vu le nombre de Bouddha sans tête dans le Wat 2.

Alors Wat 3 est le plus bling bling de tous. Tellement blanc qu’avec le soleil on dirait un miroir géant et que la température augmente de 5 degrés d’après une estimation personnelle dès qu’on s’en approche.

Tellement bling que ça mérite un selfie même si bon le temple éclipse un peu mon éclat.

Le Wat numéro 4 est le plus impressionnant et le plus important à Ayutthaya : il contient les reliques de rois thaïlandais du coup on a pas le droit de monter dessus pour faire des photos.

Après une sieste, un dîner, une douche, pas forcément dans cet ordre soirée dans les hauteurs de Bangkok...

36
Bangkok

Une journée au marché

Le marché de Chatuchak est le plus grand de Bangkok et du coup on y trouve absolument tout du milkshake à la coco aux dessous de plats brodés en passant par les aspirateurs, les t shirts I love Bangkok et même les écrous dernier cri.

Ce qui est super en Thaïlande c’est que les thaïlandais pensent à tous les petits détails sauf le papier toilette mais c’est une autre histoire genre prévoir un coin repos pour les épuisés du shopping.

J’ai pas acheté grand chose à part des nems dégustés à la thaïlandaise : en marchant.

37
Bangkok

Sunday Funday

Dernière journée à Bangkok : smoothie et pool party on se refuse rien c’est le week-end.

Après avoir passé 6 bonnes heures au bord de la piscine pas le choix j’avais rendu ma chambre et sortir affronter la chaleur de Bangkok est impossible sans une douche en perspective.

Alors que la nuit tombe, direction la gare pour aller prendre le train couchette. À première vue l’ambiance dortoir paraît conviviale et propice à un sommeil réparateur.

Impression que ne vient pas démentir la couchette confortable et spacieuse j’avais l impression d’être dans une hutte et dotée d’une intimité fort plaisante.

Mais en vrai en 14h de train j’ai réussi à fermer l’œil 2 petites heures tellement les grincements sinistres des rails et les secousses violentes du wagon me faisaient à la fois un peu flipper et beaucoup me retourner.

38
Chiang Mai

On dirait le Nord

Bon une fois la couchette repliée à 7h30 du mat j’ai trouvé ça un peu rude mais vu que j’allais pas faire la grasse mat dans tous les cas on est d’accord les paysages sont magnifiques et on file figure de style hein ils ont pas le tgv en Thaïlande et ça se sent à travers la jungle aucune idée de si c’est correct géographiquement mais j’ai trouvé ça junglesque et les arbres immenses.

À 8h30 c’est l’heure du petit dej et hier soir quand la vendeuse du wagon-restaurant est venue me demander de choisir mon menu j’ai fatiguée sûrement choisi l’option thaï soit une soupe de riz au poulet. On notera que la voisine a sagement opté pour des œufs au plats avec des toasts.

Mais bon j’ai tout mangé et arrivées la voisine et moi du coup qui avons fait connaissance en essayant de différencier nos sacs à dos parce qu’elle avait l’air de flipper que je veuilles échanger mes vêtements avec les siens à Chiang Mai on embarque dans un tuk tuk pour rejoindre la vieille ville.

Du coup Chiang Mai c’est super mignon, une ville de province au centre ville chic et propret comme Aix-en-Provence un peu mais avec 15 degrés, de la mangue et des sourires en plus.

Balade dans la ville : y’a des canaux, un mur d’enceinte, des portes en gros plus ou moins comme toutes les villes un peu anciennes dans le monde mais c’est quand même trop mignon j’adore.

Et puis surprise ! What ?? Ouais Wat. Un Wat. Un temple quoi. Cela fait plusieurs jours que ce petit calembour tourne en boucle dans ma tête à chaque fois que je passe devant un temple c’est à dire très souvent, j’espère que l’avoir extériorisé par écrit me soulagera.

Je prends pas tous les temples en photo parce que y’en a vraiment beaucoup/ au bout d’un moment j’ai l’impression que c’est toujours les mêmes.

Mais ce dragon méritait une place de choix oui de choix sur internet j’ai donc choisi ce blog hein .

Et ces demi-éléphants dorés aussi.

Bon j’avoue j’ai craqué j’ai quand même fait quelques photos avec les temples. Et avec les câbles électriques de Chiang Mai parce que comme dans toute la Thaïlande bah ils sont assez difficile à louper.

39
Chiang Mai

Escapade sportive

La vieille ville de Chiang Mai représentée ci dessous est apparemment idéale à découvrir à vélo.

Seulement quelques minutes après avoir quitté l’auberge je me rends compte que mon vélo fait des bruits bizarres du coup je m’arrête pour prendre une photo et vérifier avec mes compétence de mécaniciennes ce qu’il se passe. Mon expertise révèle que le pneu arrière est dégonflé. Direction un réparateur pour le faire regonfler mais le véritable expert me lance dans un anglais hésitant que cela ne risque de tenir que quelques minutes. Et bah il avait pas tort. 5 minutes après le pneu arrière explose.

Après 20 minutes à suer pour ramener le vélo dont le pneu pendouille lamentablement et à voir les regards amusés des thaïlandais qu’apparemment ça fait marrer de voir un touriste avec un vélo pété je l’échange contre un nouveau et c’est reparti la propriétaire du vélo l’a pris avec tellement de calme qu’à mon avis elle s’en doutait.

Bon et comme ça faisait longtemps : selfie exclusif post vélo à Chiang Mai.

Cette journée a si bien commencé que je continue sur ma lancée : on se lance avec Sabine et Céline pas une blague, apparemment ce sont des prénoms courants aux Pays Bas dans l’ascension ouais carrément du temple de Doi Suthep

309 marches !

Quand on arrive en haut il fait super couvert du coup la vue est moyenne d’ailleurs la Celine est tellement déçue de pas pouvoir faire sa nouvelle photo de profil qu’elle reviendra demain.

Mais le temple, lui(t) haha, brille de mille feux.

Et pour pouvoir décerner à cette journée le prix de l’excursion sportive en Thaïlande en même temps y’en a eu qu’une on finit par une balade dans la montagne et les cascades.

Sinon rien à voir mais ils vendent des sacs IKEA dans les rues de Chiang Mai.

Et dîner au marché pour fini cette journée en beauté.

40
Pai

Paï Paï ou bye bye

Derniers instants à Chiang Mai, j’en profite pour : flâner le long du canal,

prendre des photos étranges j’intitulerai celle ci « du tuk tuk au streetwear, la Thaïlande entre modernité et tradition »,

hésiter entre un repas mango tango ou carrément coco ils sont forts en restaurants à thème hein,

faire encore un selfie on s’en lasse pas et cette photo sera intitulée « entre narcissisme et souvenirs volés, le graal du voyageur solitaire ».

Après 3h de minibus dans des routes de montagnes apparemment y’a plus de 700 virages sur la route d’après les autorités thaïlandaises mais les syndicats \240annoncent 1200 que j’ai passées à enduire mes cheveux d’huile de coco désolée pour ceux qui avaient le mal de transport je sais pas si ça a aidé me voilà dans le village de Paï.

Tubing

Après une balade dans la ville et un milk shake rafraîchissant,

je me joins à mes colocataires pour quelques jours à une expédition de tubing. Quand ils m’ont expliqué j’avais pas trop compris à part que c’était « fun » et que ça impliquait une « river ». En gros on a passé 3h littéralement assis sur des grosses bouées à dériver lentement très lentement sur la rivière qui longe Paï. Malheureusement cette après midi ne sera pas documentée car nous avions tous laissés nos téléphones à l’auberge. Eau et technologie = pas amis.

Boiling water

Balade sur les routes aux alentours de Paï pour aller dans des sources chaudes.

Bon en fait ces premières sources étaient plutôt tièdes genre comme un bain qu’on a trop laissé refroidir avant d’entrer et que du coup on ajoute de l’eau ultra brûlante et que ça crame les pieds.

L’aventure continue pour aller dans des sources vraiment chaudes.

Et là c’est le top, l’eau commence à 33 degrés et de bassin en bassin on peut aller jusqu’à 37 degrés on dirait pas comme ça mais c’est très très très chaud.

Moi dans le bassin à 35 : j’ai l’air heureuse mais j’ai un peu chaud et pour le dernier bassin j’ai seulement pu y mettre les pieds.

Soirée tout aussi chaude à Paï...

41
Pai

Encore un plouf

Après un orage magistral, le ciel se découvre et on groupe de personne va passer l’après midi à la piscine avec vue sur un Bouddha blanc regardez bien au fond dans les montagnes.

Dernier coucher de soleil à Paï.

L’occasion de faire une dernière fois le tour du marché et de se régaler d’un festin.

42
Bangkok

WTF du dimanche

Après avoir repris la route aux 809 virages environ j’ai voulu compter mais je me suis endormie après le 7eme je prends l’avion pour Bangkok et je commence à m’interroger sur l’empreinte écologique de ce voyage mais surtout j’aimerais savoir si quelqu’un a déjà vu une carte d’embarquement comme celle-ci ? merci à la compagnie low cost Vietjet pour l’expérience.

Et si quelqu’un a déjà vu un immeuble aussi étroit que celui-là ?

Et si ces restaurants ont parfois des clients ou bien c’est juste parce qu’on est dimanche soir ?

43
Lijiang

Ni hao ça veut dire bonjour en chinois et c’est le premier mot d’un apprentissage fastidieux mais nécessaire comme le prouvera l’expérience.

La journée commence par un selfie à l’aéroport oui l’empreinte écologique je sais...

On retour à la figure de style du pluriel pour ne désigner qu’un seule personne mais qui a tous les droits ici : moi quitte le ciel brumeux de Bangkok.

Pour découvrir le magnifique ciel bleu chinois 🤩

Et ce qui est tout aussi magnifique c’est qu’à l’aéroport de Kunming ils ont des cabines à karaoke !!!!

J’arrive enfin dans la ville de Lijiang vous en avez jamais entendu parler c’est pas grave je vous raconterai tout et là, première confrontation avec la réalité de la Chine moderne.

La première étape logique est de se rendre à la guesthouse que j’ai réservé. Rien de plus simple il suffit de prendre la navette vers le centre ville. Pour cela acheter un billet de bus. Donc avoir des yuans. CQFD

Bon et là comme dans tous les aéroports on se dit qu’il va y avoir un distributeur de billets. Je cherche. Je cherche. Je ne trouve pas.

Du coup je me dirige vers le garde et je lui demande « Bank » - regard noir - « Bank, money ? » - d’un geste ferme il m’indique la sortie. Je sors.

Dehors pas plus de banque à l’horizon, je repasse les contrôles de sécurité et je décide de m’adresser au personnel de l’accueil qui m’accueille avec un grand sourire et m’annonce tout de go « no english ». Du coup là je commence un peu à stresser mais j’insiste « Bank, money, cash, ATM, bank ». Heureusement y’en a une des trois qui a saisi le mot ATM et qui m’indique une direction.

J’arrive donc au guichet de la banque agricole du Yunnan. Qui n’accepte pas les cartes internationales.

La je désespère carrément, je vais m’asseoir devant l’aeroport, j’essaie d’expliquer au chauffeur de bus que je n’ai pas d’argent. Il me répète 20 yuans. Je me dis que je vais dormir à l’aéroport si ça continue et que de tour façon demain matin le problème sera toujours le même.

Et j’aperçois une file de taxi. Ma dernière chance. Je recommence le dialogue de sourds en anglais, je sors mon téléphone pour traduire en chinois, ils n’ont pas l’air de comprendre. Du coup à la guerre comme à la guerre, je passe en langage des signes. Je sors ma carte bleue, je mime l’action de retirer de l’argent et je répète le nom de la ville. Miracle. On s’est compris.

Ni hao la Chine 😉

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Lijiang

I’m an alien où du moins j’en ai l’impression vu comment la population chinoise me dévisage.

Je m’engage vers la vieille ville de Lijiang et au passage je remarque les monts enneigés qui entourent la ville.

La vieille ville est calme et bizarrement presque clinquante, c’est un dédale de petites ruelles pleines de boutiques au pied des montagnes.

Quelques petits ruisseaux entre les maisons.

Je m’apprête à déguster mon premier repas en commandant à l’aveugle au restaurant au dîner la veille j’ai eu la chance d’avoir le soutien d’un canadien qui parle chinois. Ce qui ressemblait à des champignons sur la photo s’avère être un mélange 50-50 avec des piments du coup à la fin du repas il devait rester bien 45% du plat dans l’assiette.

Je déambule dans les ruelles le long des anciennes bâtisses en bois et je décide de goûter une des spécialités de la région. Les biscuits aux fleurs.

Alors que je déguste ce délicieux macaron à la rose, on me tape sur l’épaule et vu que je connais personne à Lijiang ça m’a bien fait sursauter la vendeuse avait abandonné sa boutique et m’avait couru après pour me rendre la monnaie que j’avais oublié vu que je comprends pas les chiffres en chinois je donne un peu les billets au hasard et là j’avais l’impression que c’était le bon montant soit 4 yuans moins d’un euro. Et je suis saisie par son honnêteté et sa gentillesse !

Après avoir gravi les chemins tortueux de la ville, je m’arrête pour prendre le thé.

Et je rencontre un jeune tibétain qui ne parle pas un mot d’anglais comme ça parait être la norme ici et qui à coups de traducteurs en ligne interposés m’explique que c’est la première fois de sa vie qu’il converse avec un étranger et il trouve ça dingue.

Chinoiseries champêtres

Je traverse de nouveau la vieille ville de Lijiang pour aller prendre le bus qui me conduira jusqu’au petit village de Baisha.

Une fois arrivée, je commence à comprendre que les chinois loin de moi l’idée de faire des généralités bien sur ne sont pas des grands fans de la marche à pied et du soleil aussi du coup je marche seule rip Goldman sous le soleil de Baisha aussi parce que je crois que je suis descendue au mauvais arrêt.

Mais bon il y a quand même des maisons donc au pire je suis dans la banlieue de Baisha qui ne doit pas être très étendue non plus vu qu’on recense estimation visuelle par moi même maximum 80 habitants à Baisha.

Après avoir longé les deux rues principales je me trouve une terrasse ombragée petit café qui vend des vinyles et bar à cocktail le soir tenu par deux jeunes chinois pour lire tranquillement en sirtotant un jus de prunes spécialité de la région.

Et puis histoire d’ajouter une petite couche de culture à la journée ça faisait longtemps et puis c’est pas comme s’il y avait beaucoup d’autres choses à faire à Baisha je vais visiter l’ancien palais royal car Baisha a un jour été la capitale d’un royaume indépendant mais conquis par le grand Kubilai Khan.

J’en profite pour tester la technique photo observée chez des touristes chinois qui ne font du tourisme on dirait juste pour prendre des photos hautement Instagrammable qui leur rapporteront les compliments de leur famille et surtout plein de likes donc je pose mon téléphone en équilibre instable sur un tronc d’arbre et voilà !

45
Gorges du Saut du tigre

Aller plus haut et croire encore à l’avenir, pas si facile quand il fait 35° et que l’on se lance dans sa première randonnée.

Je me lève de bonne heure pour commencer une randonnée de 2 jours dans les gorges du saut du tigre nom très original issu d’une légende chinoise d’après laquelle un tigre aurait sauté d’un côté à l’autre de ces gorges cqfd. Il fait très beau et donc très chaud et le cœur léger je pars à l’assaut de ma première véritable randonnée.

Ça commence assez fort avec une pente raide et aucune ombre à l’horizon.

Mais comme le prouve ce selfie soyez prêts il y en a beaucoup à venir étant donné que c’est une distraction fort amusante quand on est seule dans la montagne je suis optimiste et pleine d’énergie ce matin.

On en profite pour se rappeler à quel point la communication même écrite est compliquée en Chine et on se dit que le gouvernement devrait peut être lever la censure sur Google translate parce que là le message est pas clair.

Je monte encore quelques heures et je me dis que je suis bien assez haut dans la montagne.

C’est un peu plus compliqué que je l’imaginais du coup fière de moi je reprends un selfie.

Bon après 4h de marche je commence un peu à désespérer surtout que je croise un couple qui me dit que le pire est à venir soit 28 virages tortueux et j’ai toujours pas mangé de la matinée du coup j’hésite entre faire demi tour ou juste dormir sous un arbre et faire cette randonnée en 6 jours au lieu de deux heureusement je croise une vieille chinoise qui vend des snickers et des nouilles lyophilisées donc je fais un festin et c’est reparti !

Je suis enfin en haut !!

Du coup après c’est plat : un soulagement physique et psychologie de taille.

Je me trouve quelques compagnons de route.

Et après presque 9h de marche j’arrive à l’auberge où je passe la nuit. La vue depuis la chambre est imbattable.

Dîner face à la montagne.

Bon à 8h le lendemain matin c’est reparti mais aujourd’hui le chemin est censé être facile car plat ou en descente c’était sans compter le vertige hein ils auraient pu prévenir parce que j’ai faill faire au moins 4 attaques cardiaques en chemin.

Du coup journée de travail sur moi même comme si l’effort physique était pas assez compliqué comme ça où je me retrouve à marcher seule sur des sentiers avec le vide très trop près de mes pas.

Je fais quand même un selfie courage ça se voit pas mais je suis près du précipice, le dos au vide, la peur dans les yeux et l’estomac noué.

Et puis histoire d’arranger le tout le chemin se transforme en rochers glissants et ils ont même eu la superbe idée de le faire passer sous une cascade.

Heureusement je viens à bout des derniers kilomètres même si croiser une chèvre morte dans un fossé m’a un peu donné envie d’appeler les secours pour une évacuation par hélicoptère.

Après une pause dans des toilettes chinoises typiques intimité, modernité et propreté mots d’ordres évidents je pars à l’assaut des gorges oui journée de défi personnel.

Du coup l’objectif est de descendre tout en bas là où coule le fleuve.

Vu que y’a des échelles pour descendre et beaucoup de vide, ma progression est très lente entrecoupée de moments d’introspection intense où je me demande où est la frontière entre plaisir et dépassement de soi.

Je descends la première mais au bout d’un moment trop c’est trop.

Du coup même sans avoir atteint le fond de la gorge, je remonte épanouie et heureuse d’avoir pour la première fois de ma vie marché plus de 14h en deux jours dans la montagne !!!

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Shaxizhen

Oklm

Je quitte Lijiang pour Shaxi un village dont tout le monde me parle depuis quelques jours apparemment on y fait rien mais c’est bien. Le sac est posé dans le minibus et avec quelques courbatures je pars pour la campagne.

Je descends sur le bord d’une autouroute au milieu des rizières encouragée par les signes du chauffeur qui ont l’air de signifier que je suis bien arrivée à destination.

Le village a l’air désert... ce qui me donne envie de....

faire un selfie youhou admirez ce bronzage peaufiné à l’air pur des montagnes.

Bon en fait dans la rue principale y’a quand même quelques personnes et je m’arrête pour déjeuner. Moment idéal pour vous introduire ma coutume préférée pour l’instant en Chine : la théière que l’on remplit indéfiniment qui accompagne tout repas au restaurant !

Balade à la découverte des environs : l’inévitable place du village oui il n’y en a qu’une.

Et à peine quelques mètres plus loin déjà les rizières.

Avec les paysans qui travaillent d’arrache pied pour cueillir les jeunes pousses de riz il s’agit ici de fermes de graines c’est à dire qu’ils ne cultivent pas les plants de riz jusqu’à maturité juste jusqu’à ce qu’ils donnent des graines et ils les revendent ensuite à d’autres plantations ça ressemble pas vraiment à du riz pour l’instant mais c’est assez photogénique.

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Shaxizhen

Sweet Shaxi

Vélo dans les rizières, balades ensoleillées, picnic au bord du lac, Shaxi est un village un peu comme tous les villages dans le monde. On s’y repose et ça fait du bien.

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Shaxizhen

Douceur et volupthé

En compagnies de mes camarades de dortoir, je passe la journée à écouter Carol notre hôte une metteuse en scène originaire de Hong Kong qui a décidé de se mettre au vert en ouvrant une auberge à Shaxi nous détailler les différents procédés de fabrication du thé.

Tout en goûtant tous les thés de sa collection personnelle qu’elle nous sert dans les règles de l’art sur sa table à thé ndlr une table à thé en gros c’ et une table normale avec un siphon comme un évier ce qui permet de « vider » la table du thé qu’on met partout en servant.

Dernière soirée à Shaxi !

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Dali

En route, mauvaise troupe !

C’est flanquée de deux compagnons de voyage particulièrement bavards que je pars pour la ville de Dali, après un trajet en bus mouvementé apparemment y’a une règle implicite en Chine qui est « dans un virage, après avoir klaxonné, je peux tourner en prenant la route à contre-sens » Dali nous accueille avec des jeux de lumières plutôt sympas.

Garanti 100% sans trucage, #nofilter, et même pas de minuteur.

Sans trucage aussi cette photo qui révèle l’enver du décor soit la difficulté de prendre des photos en Chine étant donné la densité touristique élevée.

Et un selfie de groupe pour terminer la journée on remarquera sur la droite le regard interrogateur d’un citoyen chinois a l’affût des pratiques étranges de nous autres occidentaux.

50
Dali

Private driver

Le programme de la journée : une balade autour du lac en scooter électrique les scooters traditionnels sont quasiment inexistant en Chine c’est super impressionnant parce que du coup malgré la quantité de deux roues c’est quasiment silencieux sur la roue mais vu que j’ai un peu la flemme et surtout la trouille de conduire j’ai trouvé un chaufffeur pour la journée. J’ai plus qu’à profiter des paysages.

Petite virée aux 3 pagodes, le symbole de la ville de Dali.

J’avais prévu mon maillot de bain mais aucun baigneur à l’horizon seulement quelques filets de pêche du coup je renonce à me jeter dans l’eau.

On passe l’après midi dans le village de Xizhou qui à part ces magnifiques fleurs de lotus n’a rien d’exceptionnel.

Ah si une porte ⛩

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Dali

China Youth

Dernière journée à Dali et alors que je déambule dans la vieille ville,

je tombe par hasard sur la Dali Art Factory, une sorte de vieille usine réhabilitée avec des ateliers où des étudiants s’essaient à la tannerie, l’orfèvrerie, la couture, la peinture, la menuiserie, le design graphique...

Il y a même un studio d’enregistrement où un groupe peut être connu en tout cas ils m’ont défendu de les enregistrer mélange instruments traditionnels chinois et musique électronique. Un petit café, un bar, un antiquaire et au total un petit coin de paradis qui me fait penser aux Grands Voisins version chinoise...

À 21h direction la gare pour un train de nuit vers la ville de Kunmings comme vous pouvez le voir je suis super enthousiaste.

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Kunming

4h40 in Kunming l’heure du crime ou de la loose à vous d’en juger en tou cas c’est l’heure où le train est arrivé.

Je ne sais pas pourquoi mais en Chine les trains ont la fâcheuse tendance d’arriver en avance ce qui est pas mal en général sauf quand on arrive à 4h40 au lieu de 5h ce qui est déjà très tôt pour découvrir une nouvelle ville mais vu que de toute façon je n’arrivais pas à dormir dans la couchette du haut placée à presque deux mètres du sol sans échelle il faut juste mettre les pieds sur les lits des voisins du dessous facile dans laquelle je ne pouvais pas non plus m’asseoir étant donné les 30cm entre le matelas et le plafond.

Quoiqu’il en soit, après avoir attendu le bus puis pris un taxi, on oui je n’étais pas seule dans cette folle aventure nocturne arrive à 6h dans l’auberge où aucune place n’est libre car logique mais fallait y penser les personnes devant libérer leur lit dorment encore. Après avoir tenté 2 autres auberges l’énergie du désespoir et la folle envie de dormir on finit par revenir à notre point de départ vers 8h et coup de chance les dormeurs étaient matinaux !

C’est donc après une sieste réparatrice de plusieurs heures que je découvre le Green Park en fait des mares infestées de végétation et que je chausse mes lunettes de soleil cernes non autorisées par la ligne éditoriale pour un magnifique selfie et une nouvelle pose avec une main négligemment passée dans les cheveux dont vous me direz des nouvelles.

Mais en revanche y’a des gens qui dansent, font du qi gong et dansent un peu partout c’est assez cool comme ambiance : détendue et second degré, y’en a même qui sont venus déguisés pour esquisser quelques pas de salsa chinoise.

Mais en revanche y’a des gens qui dansent, font du qi gong et dansent un peu partout c’est assez cool comme ambiance : détendue et second degré, y’en a même qui sont venus déguisés pour esquisser quelques pas de salsa chinoise.

Un peu de calme dans le temple de Yulong moitié bouddhiste moitié taoïste comme beaucoup de temples en Chine, c’est beau la coexistence.

Et pour finir un arrêt dans la vieille ville je sais pas pourquoi ils s’obstinent à appeler ça une vieille ville alors qu’absolument tout dedans y est 100% neuf et rénové avec des parapluies et des portes encore.

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Kunming

Quand un échec cache une forêt

L’objectif du jour c’était d’aller visiter la forêt de pierres mais après 1h30 de bus et de métro en arrivant à la station de bus oui y’a beaucoup de bus mais c’est grand la Chine hein pour se rendre dans la ville de Shilin, je me rends compte que j’ai oublié mon passeport.

Pas de passeport, pas de bus. Pas de bus bah... pas de bus. Ouais en Chine il faut le passeport pour tout déplacement hors d’une ville : dans le train, dans les bus, dans les auberges partout le passeport histoire d’être sûr que le gouvernement sache vous trouver si besoin est...

Du coup re-bus et c’est pas la joie parce qu’entre la pollution et la gaieté des bâtiments à Kunming disons que le paysage qui défile est assez moyen vers une destination inconnue : une sorte de lac repéré sur la carte de la ville.

Du coup on arrive au lac qui est en fait la zone officielle de pique nique des familles Kunmingoises.

Et qui dit familles dit attractions du coup y’a un super téléphérique auquel bien sûr je ne peux pas résister qui permet d’avoir une vue assez étendue sur le lac et la pollution en option.

Puis petite balade en forêt pour redescendre tranquillement vers la ville !

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Xian autonome yi de Shilin

Stone le monde est stoooone

Bon aujourd’hui je n’ai pas oublié mon passeport ouaaais \240du coup là même guichetière que la veille accepte de me vendre le ticket pour Shilin aka la forêt de pierres.

Comme prévu y’a plein de pierres c’est comme un labyrinthe géant j’adore.

Au début c’est marrant d’escalader et de se perdre dans les petits chemins et d’essayer de passer dans des cavités étroites ouais surtout avec un sac à dos.

Entre deux shootings photos avec des rochers je tombe nez à nez avec une famille de touristes chinois. La grand mère m’aperçoit en premier et attrape un énorme fou rire ce à quoi je réponds par un sourire gêné mais qui se veut respectueux suivi par une séance photo en règle car chaque membre de la famille même le grand père veut sa photo perso avec moi ce que j’accepte à contrecœur parce que c’est compliqué de s’enfuir en courant dans cette forêt de pierre.

En revanche après quelques heures à marcher entre des pierres et aussi à se faire photographier comme si on était déguisée en Mickey à l’entrée de Disneyland c’est vrai qu’on se lasse un peu du gris et puis surtout ça rend dingue on a l’impression de tourner en rond et d’être perdu vu que rien ne ressemble plus à une pierre qu’une autre pierre hein du coup on cherche la route avec l’énergie du désespoir pour retourner à la civilisation.

Et aussi parce que ça donne faim d’escalader : une bonne plâtrée de nouilles au bœuf ça se voit peut être pas sur la photo mais cette assiette est environ deux fois plus large que la circonférence de ma tête avec plein d’huile et plein de piment 🌶 oui y’a beaucoup d’huile dans le bouillon et apparemment c’est pour cela que l’on n’est pas censé boire ce bouillon, une fois que les nouilles sont englouties le reste va à la poubelle sauf pour les étrangers ignorants ce qui fait (encore une fois) bien marrer les chinois 😁.

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Kunming

En transit

Je refais mon sac une fois de plus la taille finale étant sujette à mon humeur du jour et surtout à ma patience et je vais prendre un train rapide apparemment pour rejoindre Guilin.

Le guichetier après avoir passé 17 minutes à taper Sarah sur son clavier a décidé de laisser tomber l’affaire et il a donc complètement fait abstraction de mon nom de famille c’est presque la clandestinité attention. En revanche à la sécurité ils étaient en super forme vu \240qu’ils ont même repéré le logo « inflammable » sur ma crème solaire et qu’ils l’ont donc confisquée tout en me tenant la jambe en chinois pendant 8 minutes.

C’est cool parce que pendant tout le trajet on peut s’assurer que le chauffeur respecte les limitations de vitesse mais je suis un peu déçue on a pas dépassé les 205.

Et un beau coucher de soleil qui accompagne un peu les 7 heures de trajet et ouais même à 200km/h ça met du temps de traverser une région en Chine.

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Guilin

Le tourisme à la chinoise

Ce qui est marrant en Chine c’est que pour booster l’attractivité d’un lieu touristique, les chinois n’hésitent jamais à y rajouter un storytelling poussé un peu comme Disneyland sauf que ça s’étend à tout le pays.

À Guilin, après avoir vu les deux pagodes de la Lune et du Soleil, je fais le tour du lac.

Et j’avoue je joue à la mannequin sur le pont c’est quand même pratique d’avoir un photographe officiel qui vous suit toute la journée.

Le deuxième haut lieu de la ville est la crique en forme d’éléphant libre à votre interprétation mais j’imagine que c’est la tête de l’éléphant en train de s’abreuver, c’est pas très clair et comme je vous le disais plus haut, pour rendre le truc plus sympa et maximiser le nombre de photos prises par les touristes les photos sont le truc le plus important pour les touristes chinois, source de beaucoup d’inventivité de leur part et aussi de nombreuses disputes de couples lorsque leur moitié n’a pas su capturer l’instant avec leur meilleur profil ils ont juste ajouté des statuts d’éléphants partout dans un rayon de 3km autour de la crique au cas où on n’aurait pas compris le thème.

Ici le spécimen statue d’éléphant musicien y’avait aussi les éléphants amoureux, les éléphanteaux, les éléphants qui jouent dans l’eau... pour que chacun y trouve son compte et moi qui m’adapte aux us et coutumes locales en faisant une photo choc pour prouver que oui, la crique éléphant, j’y étais !

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Xian de Yangshuo

Disneyland part 2

La visite d’aujourd’hui tombe à pic pour étayer mes propos de la veille j’adore quand c’est si facile d’expliquer son opinion car l’autre point d’orgue de la ville de Guilin c’est une grotte immense où pendant la seconde guerre mondiale se seraient réfugiés plus de 1000 personnes. En arrivant on se rend compte qu’elle a été transformée en spectacle de sons et lumières.

Alors ouais c’est impressionnant et fun et aussi un peu bizarre mais on perd un peu la beauté naturelle de la grotte et ça devient un peu moins impressionnant tellement ça parait faux.

Ci-dessous : moi qui me demande si on devrait pas faire pareil à Lascaux surtout la bande-son pépiement d’oiseaux, j’adore.

En sortant je me rends compte que je suis également devenue une attraction en tout cas mes photos de touristes seront peut être dans l’album photos de plusieurs familles chinoises (ou sur le menu d’un restaurant de nouilles, qui sait...).

On toujours avec mon acolyte à la double casquette de chauffeur-photographe quitte Guilin en début d’après midi pour la ville de Yangshuo où l’on attend le bus pour l’auberge pendant un long moment et apparemment on a été chanceux. C’est aussi là que je découvre le concept de parasol/pluie pour scooter interdit par la loi mais tellement pratique.

En arrivant, belle surprise avec cette piscine qui nous attend et cette vue 🤩.

Bon et l’autre point important quand on visite la Chine c’est que ça se développe super vite et partout parce que le Yangshuo décrit dans le guide datant de 2013 comme un village paisible est en fait devenue une sorte de mini Las Vegas chinois au milieu des montagnes avec des dizaines de bars, clubs et une petite centaine d’hôtels.

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Xian de Yangshuo

Yin et Yang une journée équilibrée

Aujourd’hui on oui je ne conduis toujours pas part à la découverte des pics karstiques de Yangshuo j’ai pas très bien compris mais en gros c’est un gros tas de mineraux qui sont solubles au contact de certains acides qui sont contenus dans la pluie, du coup y’a super longtemps c’était peut être 2 ou 3 grosses montagnes mais au bout de plusieurs millions d’années la pluie les a bien érodées et ça a fait plein de petits pics trop mignons.

Et comme il fait vraiment chaud, je finis la journée au bord de la piscine et des pics. Dans la tradition chinoises, les rochers ça inclut les montagnes et les collines et tout ça hein représentent le yang et les bassins on comptera les piscines et les rivières pour faciliter la démonstration le yin. Dans un décor comme celui-ci, le yin et le yang sont réunis pour une parfaite harmonie 👌.

Je laisse un peu de répit au chauffeur-photographe vu qu’il est en double file sur le pont en train de m’attendre et je fais un selfie !

On reprend la route pour aller à la colline de la Lune bon en fait on voulait aller faire une croisière en bateau mais on a pas trouvé le bon endroit et vu que le scooter électrique a une autonomie de 60km on peut pas non plus se lâcher sur l’itinéraire.

Pour arriver au sommet de la colline, c’est comme à peu près dans toutes les collines et montagnes chinoises pour les rendre plus accessibles il parait que des marches. Alors oui, certes c’est pavé donc plus facile qu’un chemin de randonnée en terre mais bon une demi heure dans des escaliers c’est quand même compliqué.

Heureusement la vue est pas mal du coup je m’asseoie un peu en espérant sécher mais même au sommet il fait 35degres et pas de vent à l’horizon.

La meilleure solution pour se rafraîchir c’est de sauter dans la rivière !

J’en profite également pour tester encore une nouvelle pose de selfie j’aimerais arriver au niveau des jeunes chinoises qui ont en réserve minimum 34 poses différentes juste pour le selfie.

Et comme il fait vraiment chaud, je finis la journée au bord de la piscine et des pics. Dans la tradition chinoises, les rochers ça inclut les montagnes et les collines et tout ça hein représentent le yang et les bassins on comptera les piscines et les rivières pour faciliter la démonstration le yin. Dans un décor comme celui-ci, le yin et le yang sont réunis pour une parfaite harmonie 👌

Et un petit tour de Yangshuo by night.

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Xian de Yangshuo

Le bambou ça flotte

Parée d’un magnifique gilet de sauvetage, me voilà prête à dévaler la rivière Li sur un radeau en bambou.

Au début je pensais que ce serait une vague imitation du bambou comme je l’ai déjà vu en Thaïlande mais non 🎋🎋

Le nombre de radeaux ne laisse aucun doute sur la popularité de Yangshuo dans le cœur des touristes.

Heureusement on arrive finalement à trouver un peu de calme le long de la rivière.

Et malgré le ciel embrumé les paysages sont magnifiques !

Après cette matinée complètement exténuante hein sur la rivière, je vais profiter d’un massage des pieds qui fait quand même un peu mal mais la masseuse me sourit quand je grimace tout en me disant de reprendre du thé donc ça va et du dos et malgré mon impression d’avoir un dos détendu et en pleine forme la masseuse s’exclame que c’est tout tendu et en guise d’explication me répète « IPhone, IPhone » en revenant je n’ai qu’une envie : dormir !

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Xian de Yangshuo

En attendant la tempête

Malgré les prévisions météorologiques assez désastreuses il est censé pleuvoir toute la journée avec des orages en prime on décide de suivre le célèbre adage « en Chine, consulter la météo n’est d’aucune aide » et de partir quand même à l’abventure et oui c’est plus facile quand c’est pas moi qui conduit.

Sur le chemin je m’inquiète quand même un peu parce que je vois aucun endroit où s’abriter en cas d’arrêt stratégique.

On arrive finalement au sec à Xingjping décrit par le guide Lonely Planet comme un village de pêcheurs typique de la région qui est en fait le point de départ de centaines de croisières par jour sur la rivière Li et j’ai pas vu un seul pêcheur snif 😢.

Du coup on traverse la rivière sur un bac avec le scooter dessus oui ! en se disant que y’aura peut-être moins de monde de l’autre côté.

En effet y’a moins de monde ce qui parait normal vu que la route en question ressemble plus à la terre de Roland Garros après un orage qu’à du goudron.

Mais après un trajet long et fastidieux dont une partie à pieds en tirant le scooter ça vaut le coup parce qu’on arrive enfin sur des routes désertes avec des paysages magnifiques.

Et puis même si le ciel est toujours d’une couleur douteuse entre le blanc et le gris et qu’il efface parfois les montagnes, pas une goutte de pluie de la journée !

Et au menu du dîner ce soir mon coup de gueule écologique ouais et c’est de pire en pire du jour : la vaisselle emballée individuellement après chaque lavage au restaurant. D’après ma fine analyse c’est une sorte de garantie pour le client que la vaisselle n’a pas été lavée au robinet eau non potable que même les chinois font bouillir avant consommation mais bon ça fait quand même beaucoup de plastique non ?

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Xian de Yangshuo

Escalade en montagne

Pour un dimanche tout repos, lever à 8h pour aller escalader un de ces fameux pics. C’est à la fois excitant certains parcours m’ont fait escalader plus de 30 mètres, effrayant ouais j’ai toujours le vertige et parfois en regardant en bas je me suis mise à pleurer en criant « i want to go dooooown » au moniteur qui voulait quand même que je continue parce qu’il me trouvait très à l’aise aha, éprouvant je vous raconte pas les litres de transpirations et les courbatures le lendemain et super stimulant parce qu’il faut toujours observer pour trouver où poser son pieds, accrocher sa main donc ça demande pas mal de concentration !

Du coup après j’ai décidé que j’en avais assez fait pour là journée et j’ai fini la semaine à la piscine 😎.

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Shanghai

Hello World et du monde y’en a à Shanghai !

Après avoir attendu 4h à l’aeroport de Guilin en m’empiffrant de chips saveur concombre oui, ça existe et oui, c’est plutôt bon, j’embarque pour Shanghai !

Je découvre la ville à la nuit tombée et je peux déjà vous dire que c’est impressionnant tellement c’est immense !!

Balade le long du fleuve illuminé et bien sûr je ne pouvais pas l’éviter...

le selfie avec la Tour de la Radio j’y étais pour de vrai je sais pas pourquoi mais entre l’obscurité, les néons et l’angle flatteur de la photo on dirait un peu un montage, symbole de Shanghai, tour la plus haute d’Asie et la troisième plus haute du monde à vérifier hein parce que je ne sais pas de quand datent ces infos et l’expérience a prouvé que le monde se développe plus vite que les rééditions de guides sur la Chine.

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Shanghai

Surprises

Shanghai est définitivement étonnante :

- déjà c’est encore plus immense que ce que je pensais ndlr c’est à dire moi une vérification sur Google a permis de conforter mon impression : plus de 6000km carrés soit près de 60 fois la taille de Paris, on se sent tout petit...

- mais c’est étonnement silencieux oui je vous jure, quand on sort dans la rue il n’y a pas ce brouhaha des voitures et des voix que je pensais caractéristique des villes grâce aux véhicules presque tous électriques ou bien du à la taille des rues tellement larges que le son des voix ne trouve pas où rebondir ?

- je n’ai jamais vu autant de Starbucks de ma vie, c’est simple y’en a un tous les 200 mètres j’y croyais pas mais après une rapide recherche sur Google, Shanghai est en effet la ville qui compte le plus de sarbucks au monde : environ 600, c’est Mao qui serait ravi...

- c’est super pollué en témoigne le magnifique ciel couleur craie qui cache la vue !

La réalité : 2800 personnes au métre cube

Et moi je me lance dans la rue Nanjing supposément la plus grande rue commerciale d’Asie et la plus ancienne car son succès remonte aux années 30.

Y’a des dizaines et des dizaines de centres commerciaux sur presque 2 kilomètres mais ils ont pas tous l’air de dernière fraîcheur hein.

Puis je m’aventure dans un parc où beaucoup jouent aux cartes, aux dominos et au Mah Jong vous remarquerez que y’a que des hommes.

Ci-dessous une œuvre personnelle : autoportrait sur fond vert.

Et j’ai remarqué en sortant l’institut d’urbanisme, ce qui à première vue signifie que y’a quand même un projet derrière la construction de Shanghai et j’aurais peut être dû le visiter parce que ça m’a pas sauté aux yeux leur ruban planning hein.

C’est quoi le rapport ? Pourquoi on construit des immeubles de 45 étages à côté d’une maison qui date des concessions européennes à Shanghai ?

Pourquoi on construit des HLM enfin j’espère que c’est pas cher, en vrai j’en sais rien c’est peut être une résidence luxueuse 🤔 au pied de la vielle ville ??

Bref après toutes ces incompréhensions et parce que j’en avais marre de marcher, je craque pour mon petit péché mignon : les bus rouges pour visiter la ville et je me fais juger du regard au passage par la touriste derrière moi.

J’arrive à la vieille ville purement et simplement transformée en centre commercial géant.

Ce que j’attendais :

La réalité : moins pittoresque mais sûrement plus proche de la réalité démographique de la ville.

J’en profite pour créer une scène de ménage en demandant à un chinois d’âge moyen de me prendre en photo ce qui a apparemment pas plu du tout à sa femme qui trouvait qu’il mettait trop de temps et d’application en me rendant ce service alors qu’elle même n’avait eu droit qu’à des photos fort peu satisfaisantes.

Du coup je vais prendre mes photos toute seule hein.

Y’a aussi des poissons ultra gros et gras qui se battent violemment pour des miettes de pain littéralement.

Je repasse à la technique du selfie 🤳

Et je continue ma route vers les petites allées de Tianzifang.

Et je finis par le quartier de Xiantiandi où plein d’expats se retrouvent.

Et pour rentrer dormir je reprends le bateau 🙃

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Shanghai

Abondance (une journée placée sous le signe de)

Le soleil se lève sur Shanghai, ses temples et ses centres commerciaux.

Je passe jeter un petit coup d’oeil à la rue piétonne de Nanjing à la nuit tombée et jem

Et puis je pensais aller me balader dans un petit quartier sympa ambiance petites maisons et boutiques trendy mais comme on est à Shanghai l’ambiance c’est plutôt food court

et centres commerciaux au cas où on aurait envie de s’acheter une bague Cartier comme ça en passant.

Je teste une énorme boulette de riz fourrée aux légumes et aux croûtons je sais pas trop pourquoi et c’est délicieux !

Et j’arrive à l’objectif de ma journée : un massage de pied on se motive comme on peut hein et là on m’annonce que c’est l’happy hour ah bon y’a pas beaucoup de gens qui viennent se faire masser vers 15h du coup pour le même prix c’est 2h au lieu d’une j’adore 😍.

Pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? C’est aussi à manger et à boire à volonté alors j’hésite pas en fait j’ai pas vraiment compris comment on mange en se faisant masser c’est un peu galère la coordination de ces deux activités.

Détendue et reposée je reprends ma route entre les centres commerciaux.

Direction le temple du Bouddha de jade que vous ne pourrez malheureusement pas admirer vu que c’est à 90% du temps interdit de photographier les statues de Bouddha.

Après avoir longé un terrain vague en travaux et souri aux ouvriers interrogateurs.

J’arrive au M50, une ancienne zone industrielle qui a été reconvertie en galeries d’arts et ateliers. Y’a pas grand monde à part la dizaine de policiers qui surveille les lieux : une expo sur les réfugiés en Italie et une sur les bidonvilles de Cape Town faudrait pas non plus qu’on commence à parler de la Chine hein.

Bon j’ai quand même repéré une œuvre super subversive enfin j’espère qu’elle est second degré.

Complètement inspirée par cette ambiance alternative j’ose me lancer dans un selfie miroir.

Je passe jeter un petit coup d’oeil à la rue piétonne de Nanjing à la nuit tombée et je me dis que les chinois n’ont pas besoin de rêver de New-York, Shanghai est toute aussi impressionnante.

Des lumières et des gens.

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Suzhou

Copyright

Je me lance à la découverte de Suzhou, une « petite » ce qui en gros en Chine n’a aucun rapport avec la signification habituelle du mot petit ville non loin de Shanghai 32mn de train à plus de 200km/h rapide calcul de tête hein décrite comme la Venise de l’Asie vu que je suis jamais allée à Venise ça m’a tentée.

J’ai commencé par la visite d’un palais où y avait un mini lac et un ruisseau vous observerez une fois de plus l’équilibre yin et yang entre profondeur aquatique et hauteurs minérales.

Et le selfie le plus chinois du voyage avec le pont et la pagode en arrière plan.

Bon après premier moment de perplexité de la journée quand j’arrive au pont le plus connu de la ville soit y’a une prouesse architecturale que je n’ai malheureusement pas réussi à déceler soit le rédacteur de l’édition Lonely Planet de 2013 sur la Chine est quelqu’un de très très facilement enthousiaste (qui mérite peut être une interdiction de séjour à Venise).

Mais je garde la pêche et je prends la résolution de lancer une pétition contre l’utilisation diffamatoire des noms des villes et je le dirige vers un temple confucéen enfin au début je me suis trompée de porte et je crois que le gardien a pas compris pourquoi je voulais entrer dans une école primaire et surtout pourquoi j’étais aussi déçue qu’il me dise non et que j’insiste et je tombe nez à nez avec Confucius himself.

Et là je fais aussi une superbe découverte : c’est la carte de Chine disons la côte est de la république démocratique chinoise actuelle la plus ancienne qui existe, elle a été gravée sur du marbre il y a des siècles j’ai oublié quand mais j’avais trouvé ça vachement ancien aha.

Pour finir j’arrive enfin au cœur du sujet : les canaux. Du coup mon avis d’expert qui n’a jamais vu Venise en vrai : ça ressemble pas à Venise. Du tout. C’est ça le problème avec la publicité mensongère si on m’avait juste décrit des canaux paisibles j’aurais sûrement été enchantée on est toujours un peu déçu...

Après c’est quand même sympa de manger au bord de l’eau pour la deuxième fois de mon voyage j’ai trouvé des raviolis au boeuf ouaaais.

Et les quelques rues autour du vieux canal sont plutôt agréables.

En marchant vers la gare plus longtemps que prévu parce que l’évaluation des distances dans une ville chinoise n’est pas aisée, un dernier regard vers un canal qui fait la taille d’une autoroute pour conclure que chercher Venise en Chine ça n’a finalement aucun sens.

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Shanghai

Prendre le train ou ne pas prendre le train telle est la question

Après m’être levée tôt, sans petit-déjeuner première erreur de la journée et avoir pris un taxi deuxième erreur ce qui a en fait pris 3 fois plus de temps que le métro ouais les embouteillages à Shanghai c’est que du bonheur j’achète mon ticket de train pour Pékin. Il est 12h05.

Ravie d’avoir pu arriver à l’heure je décide de m’octroyer un passage rapide par la case déjeuner troisième erreur fatale celle-là et je m’arrête dans un KFC trop envie de nuggets. Il est 12h13.

C’est pendant ces 7 petites minutes que j’ai réussi à perdre mon billet de train. Je retourne inspecte le sol du KFC, de la billetterie, le passage clouté mais rien.

7 minutes pour perdre 70 euros, rater le train, apprendre que le prochain est dans 4h30 dans une autre gare à l’autre bout de la ville. Pour m’apaiser j’ai mangé des nuggets et j’ai réfléchi aux mesures à prendre pour éviter ce genre de déconvenue : ne plus jamais prendre le train et/ou ne plus jamais manger de nuggets.

Mais comme la vie est bien faite, en arrivant dans la gare de Hongiao après 1h de métro sinon c’est pas marrant j’ai eu l’immense joie de découvrir une formidable innovation technologique : le plan des toilettes de la gare avec statut d’occupation en temps réel. Ça aurait été dommage de louper ça, non ?

Quand j’arrive enfin à Pékin il est tard et je finis donc cette journée avec un plat acheté au 7-eleven un délice garanti sans nuggets 🤓.

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Pékin

À taille humaine

Dès mes premiers pas dans la ville, Pékin me plait déjà, ses petites maisons en briques, les immeubles bas et ses portiques colorés à l’entrée de chaque quartier !

Je commence par visiter le temple des lamas pas d’animal en vue c’est normal c’est une branche du bouddhisme propre à la région du Tibet mais du coup y’a un temple tibétain à Pékin ? Ouais mais ils ont pris soin d’y enlever la photo du dalaï lama et l’existence de ce temple ainsi que son histoire sert de justification à la position de la Chine sur le Tibet les moines lamas auraient prêté allégeance à Pékin.

Si y’a pas de lamas en revanche y’a un dragon chinois espèce de mix étrange entre un chien et un reptile.

Je continue par une balade dans les hutongs, quartiers traditionnels de Pékin plein de petites maisons en briques grises.

Je passe sur un pont d’où je peux observer la méticulosité du nettoyage du fleuve.

Et je croise aussi des maisons moins petites, anciennes résidences de grands seigneurs chinois.

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Pékin

Si t’es interdite d’entrée dans la cité

Malgré les mises en garde de tous les guides du mondes, je decide d’aller visiter la Cité Interdite un dimanche en même temps j’ai pas non plus trop le choix. Ça commence par un magnifique portrait de Mao sur la première porte parce que c’est là qu’il a tenu la déclaration de la nouvelle république chinoise, pas folle la guêpe.

Le saviez-vous ? Pour entrer il faut avoir son passeport. Et bah moi non plus je le savais pas et vu que le réflexe «emmener son passeport partout» a du mal à s’imposer sur ma résolution «laisser dans un casier les objets que je ne veux pas perdre» du coup il est dans un casier. Mais grâce à une organisation sans faille j’insiste avec la photo du passeport à l’appui et vu que y’a vraiment trop de monde et qu’elle doit juste remplir le numéro de passeport ça passe ! Dans le doute j’ai quand même fait un selfie avant d’entrer au cas où je me ferais jeter.

Ça y est je suis dedans avec tous les gens qui ont eu la même idée que moi aujourd’hui.

Comme d’habitude les touristes chinois ont un peu de mal à sortir des sentiers battus et c’est tellement grand qu’en s’éloignant un peu on peut retrouver une densité acceptable.

Il y a des énormes jarres tout le long des murs, apparemment la plus grande hantise des empereurs à l’époque c’était l’incendie avec une estimation alalouche de 74% de bâtiments en bois on comprend pourquoi.

Ils ont aussi décoré un escalier avec une plaque de marbre sculptée de 7 mètres de long le poids doit être sympa et du coup pour l’amener jusqu’ici ils ont attendu l’hiver quand les routes étaient gelées pour la faire glisser en tout sécurité jusqu’au palais. La classe.

J’ai adoré cette mosaïque de dragons censée protéger des mauvais esprits.

La cité interdite en fait c’est immense : entre chaque pavillon y’a une cour énorme apparemment ils accueillaient plus de 100000 les jours de fêtes.

Alors que je décide d’aller déjeuner dans un parc à côté ça creuse les palais, je me rends compte que je suis tombée dans un parc spécial opéra.

Un concept trop bien : un accordéon + un chef d’orchestre + quelques habitués + des polycopiés avec les morceaux = des chants pendant des heures. La c’est une vidéo du plus gros groupe que j’ai vu mais y’en a plein avec juste quelques personnes et du coup c’est super de se balader et de tomber sur des morceaux plus ou moins réussis !

Après un petit détour dans les hutongs encore et toujours,

je me dis que j’ai pas eu assez d’émotions pour la journée et je vais voir un spectacle d’acrobates 30% d’enfants, 100% de souplesse 0% de filets de sécurité = ils vont encore gagner les JO en gymnastique mais j’ai bravé l’interdit photographique pour un numéro que j’avais jamais vu : les motos en cage 🏍 stressant et impressionnant.

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Mu Tian Yu Lu, Huairou Qu, Beijing Shi, Chine

La montagne dicte sa loi

Réveil à 6h30, j’attends le bus en savourant un petit déjeuner fruité et sain bon j’avoue je me suis acheté un snickers sur la route..

J’arrive à Mutianyu, un des points d’accès à la muraille une zone qui a été rénovée récemment, j’ai choisi la version facile, j’avais un peu la flemme d’une nouvelle session vertige. Bon pour commencer faut monter pour accéder à la muraille.

J’arrive sur la muraille et malgré la brume je me rends compte que ça va pas s’arrêter là les marches.

Je sais pas pourquoi sachant que mes seules connaissances sur la Muraille de Chine sont issues du dessin animé Mulan mais j’imaginais une muraille toute plate, construite pour pouvoir faire des tours de ronde facilement le long des montagnes.

En fait non. La muraille suit la montagne, elle épouse ses formes du coup ça devait pas être tout repos les courses poursuites avec les Huns.

J’ai la super chance de me balader sous un ciel voilé ce qui fait que j’ai un peu du mal à évaluer la suite de la route et on a vraiment l’impression que cela ne s’arrête jamais, c’est super impressionnant.

Bon là en revanche je vois ce qui arrive.

Après 4h de marches plus ou moins régulières, j’ai mal un peu mal aux chevilles mais je redescends jusqu’en bas en toboggan ouais on est en Chine quand même fallait bien qu’ils installent une attraction quand même !

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Pékin

L’axe sino-marocain

Pour changer, ça commence par des rues bordées de briques grises avec quelques lampions en prime.

Et quelques boutiques toutes mignonnes.

Je me rends ensuite au musée des costumes traditionnels chinois pourquoi pas hein et si les formes des vêtements sont comme je les imaginais merci Mulan pour cette fois les motifs des tribus de Chine centrale sont....

Assez proches de l’artisanat marocain non enfin moi ça m’a directement fait penser à un tapis berbère ou au choix à la dernière collection Maisons du Monde.

Alors faut croire que soit y’a pas 10000 motifs à inventer avec la broderie soit y’a eu échange d’informations.

Bon et vu que c’est ma dernière soirée en Chine je me suis lancée dans un test culinaire de grande envergure particulièrement polluant aussi vu que y’a 14 morceaux de plastique pour manger un ravioli le ravioli à l’encre de seiche fourré à la soupe au crabe 🦀. Du coup on boit la soupe à la paille et après à l’aide du gant en plastique gentiment fourni parce qu’apparemment on peut pas se lécher/laver les mains on dévore le ravioli. Bilan : ludique mais pas fantastique.

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Pékin

Sortez-moi de là oui de la Chine, ma patience (légendaire) est à bout

Ce soir j’ai rendez-vous à Tokyo avec Adrien et Fabio : c’est l’anniversaire d’Adrien plutôt cool et on a prévu de fêter ça dans un super resto.

C’était sans compter les aléas de l’aéroport de Pékin, malgré le soleil qui brille à l’extérieur des baies vitrées tous les vols sont retardés pour cause de tempête déjà ça c’est un peu irritant.

En plus ils ont décidé de ne transmettre aucune information sur l’heure potentielle de départ et attendre sans savoir si c’est 15mn ou 8h c’est un peu stressant la seule réponse de l’hôtesse étant « i don’t know ».

Admirative de la patience des passagers chinois armés de leur batterie portable et de kilos de nourriture, ils attendent impassibles après 3h d’attente je me rends compte qu’un autre vol pour Tokyo de la même compagnie est en train d’embarquer et ça m’énerve !!!!

Bien entendu la tradition chinoise de ne jamais contredire un client ou reconnaître ses torts pousse l’hôtesse à m’affirmer que non ce vol a été annulé puis qu’elle ne peut pas savoir duquel il s’agit avant de me proposer de me rendre au comptoir de vente de la compagnie soit ressortir de la zone d’embarquement sans avoir aucune idée si le vol va partir dans 10mn ou demain matin.

Alors que je vois la perspective du délicieux restaurant de ce soir disparaître petit à petit snif 😥 je décide de me calmer en dépensant mes derniers yuans chez Starbucks et bim boycott de l’économie chinoise de grande envergure où la boisso de l’été goût thé vert et crème chantilly me fait de l’œil depuis un moment.

Finalement après plus de 5h d’attente un vol prévu à 12h30

J’arrive vers minuit à Tokyo youhouu !

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Tokyo

Good fortune

C’est sous un beau soleil pas pour longtemps que l’on part se balader dans notre quartier : Naka-meguro.

Un canal, des cafés- librairies, quelques boutiques un peu concept genre je vend 010 tshirts ou uniquement des accessoires de montagne un peu classes on adore.

La session shopping a commencé !

Bon y’a quand même une friperie mais les prix sont pas comme à Paris 🙃 ni les marques, c’est quoi le salaire moyen à Tokyo au fait ?

On se dirige ensuite vers Asakusa, un quartier plus ancien et plus populaire de Tokyo. Je mange ma première douceur goût matcha une longue histoire d’amour qui va se révéler passionnée pendant ces 3 semaines au Japon.

En dépit des nombreux buildings, les quartiers résidentiels sont souvent assez bas plein de petites maison c’est tout mignon.

On arrive au Senso-ji, le plus grand temple bouddhiste de Tokyo et il fait plus très beau.

J’essaie les prédictions bouddhiste : on secoue une grande boîte en métal jusqu’à qu’en tombe un bâtonnet avec un signe japonais dessus et après on va lire la prédiction correspondante et dans mon cas on le refait parce qu’on est tombé la première fois sur un « bad fortune » tout à fait insatisfaisant.

Et puis un bouddha photographiable.

Quand soudain je découvre une sorte de paradis sur terre : une boutique entièrement dédiée au matcha qui aurait cru qu’on pouvait faire tant de choses différentes avec du thé ?

On continue notre balade jusqu’à la tombée de la nuit.

Direction Shibuya et son passage piéton mythique !

C’est impressionnant ces rues qui fourmillent de monde majoritairement des japonais qui ont bu trop de saké et ces immeubles couverts d’inscriptions lumineuses et remplis pour la plupart de restaurants et de bars du rdc au dernier étage mais je ne peux m’empêcher de me dire que ça l’aurait été encore plus si je n’avais pas vu Shanghai il y a quelques jours !

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Tokyo

Hot

Sous une pluie fine, nous nous dirigeons vers Shimo-Kitazawa il nous a fallu presque 2 semaines pour assimiler le nom de ce quartier un quartier un peu plus bohème plein de petites boutiques vintage. On commence par déjeuner et ouais ! et on décide de goûter sans trop savoir ce que c’etait des okonomyake.

Repus, on reprend la route sous la pluie ☔️

Repus, on reprend la route sous la pluie ☔️

Et on se dirige vers le musée Intermediathèque décrit comme incroyable dans le guide, à la croisée entre science et arts bon en fait c’était un musée de sciences naturelles avec quelques œuvres. Entre les animaux empaillés et les minéraux on se fait une pose selfie avec Fabio.

Alors qu’on se dirige vers le quartier du Golden Gai réputé pour ses bars minuscules on aperçoit ce cuisinier méticuleux des brochettes aux petits oignons...

Chaque bar accueille entre 4 et 10 personnes pas facile de trouver de la place même quand on est que 3 et on passe la soirée à discuter avec le propriétaire qui est aussi barman du coup.

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Tokyo

Des hauts et des bas

Pour ne pas changer les bonnes habitudes et aussi parce qu’on n’est pas des matinaux on commence cette journée par un déjeuner en bonne et due forme.

Sarah et k

Oui j’avoue je fais pareil à chaque fois mais en même temps ils ont l’art de la présentation au Japon !

Selfie dans le métro qui est peut être l’endroit où l’on passe le plus de temps à Tokyo étant donné que chaque station fait la taille d’un village avec 2 ou 3 malls dedans quand on est chanceux.

Petite balade dans le quartier de Ueno c’est fou comme dès que l’on s’éloigne des quartiers de l’hypercentre tout semble vide !

On traverse un cimetiere

Et le parc de Ueno où se déroule le festival annuel de la communauté philippine au Japon complètement improbable.

Pour enfin arriver à Akihabara, le quartier des jeux vidéos salles d’arcades, magasins informatiques, boutiques de figurines et de manga = le quartier geek par excellence où la majorité des joueurs sont en fait des jeunes ou vraiment moins jeunes hommes en costumes qui viennent se détendre en sortant du bureau !

Sarah et les hauteurs d’Akihabara.

Et pour bien finir là journée on se rend compte après avoir fini de manger sinon c’est pas marrant qu’on a dégotté le restaurant avec la cuisine la plus crade du Japon youhouuu !

75
Tokyo

Naka-something

On commence la matinée par une petite marche pour s’ouvrir l’appétit hein dans notre quartier qui est apparemment un quartier d’artistes.

On s’arrête dans un temple,

l’occasion de faire une première sûrement pas la dernière photo avec des tori(s) ça s’accorde le japonais ?? C’est les « portes » des temples qui marquent la limite entre le monde sacré et le monde normal vu nos têtes on a l’air sacrément prêts à passer cette frontière.

En continuant la route on commence à se poser des questions sur le nombre de salons de coiffure y’en a tous les 200 mètres c’est dingue et sur le rapport qu’entretiennent les japonais avec leur capillarité apparemment assez problématique.

Déjeuner toujours aussi beau et aussi délicieux 😋.

Direction Nakano, un quartier un peu plus excentré qui était à l’origine celui des jeux vidéos et des mangas.

Comme dans presque tous les quartiers de toutes les villes du Japon il y a une galerie commerciale faudrait quand même pas qu’on se retrouve sans rien à acheter !

On erre ensuite à l’étage des mangas, posters, figurines, salles de jeu....

Y’a même un magasin où on peut acheter des photos de stars japonaises c’est au cas où on n’a pas d’imprimante chez soi ?

Et même des éventails avec leurs têtes et des carnets, et des porte-clés, et des magnets et à peu près tous les objets que vous pouvez imaginer en tout cas le magasin est plein de fans à l’affût des dernières nouveautés que des filles les fans hein bizarrement...

Et après une petite séance shopping : on finit avec une vue sur Shibuya....

76
Tokyo

Fraîcheur

Réveil aux aurore genre 8h30 pour aller au marché de poissons Tsukiji pour les intimes.

On nous laisse entrer alors que le marché prend fin sûrement que les poissonniers n’apprécient pas trop la masse de touristes du coup on a surtout le loisir d’observer les restes miam miam.

Ils vendent aussi des sashimis tous frais le poisson cru à 10h du mat, bonne idée ?

OUI !

Et avec le sourire 😀

Cette semaine est définitivement placée sous le signe de l’abondance puisqu’on enchaîne directement avec un cours de cuisine offert par Airbnb suite à une annulation = on adore 😍

Du coup on va apprendre à faire les fameux okonomyake dont je vous ai parlé l’autre jour.

Tout le monde met la main à la pâte, le moment le plus critique magnifique illustration ci-dessous est le retournement de l’okonomyake tout en le gardant intact sans faire gicler du chou ou de la crevette partout quoi.

Si c’est pas beau tout ça.

Direction Ginza pour du shopping entre les buildings.

Y’a des magasins à tous les étages youhouu.

Ensuite on va se détendre un peu dans une salle de jeu on a pas pu tester ce super Dance Revolution parce que le japonais dessus était en mode championnat du monde à transpirer des litres de sueur et il avait pas l’air de vouloir partir de si tôt.

Dernière soirée à Shibuya !!

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Osaka

Shake it off

Ce matin on prend le train. Vers où ? Indice : une ville où il y a eu un tremblement de terre hier. Bon apparemment ça a pas eu l’air de les plus que ça parce que la guichetière à la gare a à peine réagi quand on lui a parlé de earthquake à grand renfort de mime.

Et ouais on est à Osaka !!

De notre auberge on aperçoit la tour de la radio tapissée d’affiches pour l’exposition universelle Osaka 2025, avis aux intéressés.

Osaka a beau être une des grandes villes du Japon, les quartiers intéressants sont assez proches les uns des autres du coup on peut marcher presque partout bonne nouvelle parce que j’en pouvais plus du métro à Tokyo et des stations aussi grandes qu’un village français.

Une autre différence avec Tokyo c’est que les habitants sont plus souriants et d’ailleurs il parait que c’est une source de moqueries des tokyoites qui trouvent les osakiens un peu simples d’esprit et ça nous donne là pêche !

On craque devant une boutique de reproduction de nourriture ouais pour mettre en vitrine dans les restos pour être sûrs de ce qu’on va manger et c’est trop cool parce que les restaurateurs peuvent vraiment choisir un à un les détails de leur plat et que nous on a acheté des tonnes de porte-clés du ramen au sashimi en passant par la crevette tempera.

Et sinon le Japon a l’air un peu laxiste en terme de législation sur la propriété te industrielle.

On déambule aussi dans les vieux quartiers où on s’arrête pour boire un thé dans un endroit à mi-chemin entre le salon de thé et la salle à manger d’une grand mère japonaise.

Et comme on a la dalle as usual on finit dans un kaiten-sushi (ça veut dire avec un tapis roulant) plus abordable pour nous qu’un restaurant de sushis traditionnel (ça coute super méga cher tellement c’est un art d’être maître sushi).

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Osaka

Ça nouille

Le sourire aux lèvres pas du tout forcé on prend une sorte de train rétro admirez la banquette de velours vert pour aller au musée de la nouille instantanée si,si je vous jure.

En gros c’est l’histoire de Momofuku Ando, l’inventeur des nouilles instantanées (et de sa marque Nissin Foods) qui a quand même eu cette idée parce qu’il était soûlé que la population japonaise pauvre au lendemain de la guerre soit obligée de se nourrir de pain alors que bon quand même les nouilles c’est beaucoup plus dans leurs habitudes.

Après l’histoire de la nouille, le moment le plus fun du musée, on va customiser nos propres nouilles youhouuu, on dessine des packagings de malade et après on choisit les ingrédients à l’intérieur cela dit quand on voit la tête des ingrédients : poudres et arômes fluos, ça donne moyen envie de les manger.

La journée culture continue : direction le château d’Osaka sous la pluie toujours..

En fin de journée, on file prendre le train pour Kyoto, seulement 18 minutes de trajet, elle est pas belle la vie ? où la soirée se soldera par un karaoke en compagnie de Yoshi un japonais super sympa qui a apparemment rien de mieux à faire que s’égosiller avec des inconnus un mercred soir.

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Kyoto

Kyo-tard

Ouais parce que le karaoke a fini vers 3h du matin donc le réveil se fait tout en douceur...

Après un délicieux curry, on est plein d’énergie pour la journée en plus il fait super beau et ça fait zizir de ressortir les lunettes de soleil 😎.

Ci-dessous le plus beau ticket d’entrée du mooooonde aucune idée de ce qu’il y a ecrit dessus par contre.

Mais c’est sûrement un truc du genre...

TEMPLE DORÉ SUR LAC VERDOYANT. Ou peut-être juste temple doré. Qui sait. Bah tous les gens qui parlent japonais par exemple. En tout cas le temple en question est tout aussi beau que le ticket à moins que ça soit l’inverse, le ticket à l’image du lieu dont il donne l’accès ? Bref. Passons.

Après la visite je cède à la tentation d’une glace au thé matcha pardon, mais c’est trop bon.

Ensuite on va visiter un jardin zen, une composition propice à la méditation j’ai pas réussi à comprendre comment on fait pour que ce soit zen : c’est une inspiration artistique ou une science de la disposition ? qui est composé de 15 pierres mais qu’on ne peut jamais toutes apercevoir en même temps.

La suite du jardin est supposément moins zen.

Mais le soleil couchant sur les nénuphars c’est quand même sympa moi je trouve ça relaxant hein.

Dernières lueurs dans les rues traditionnelles de Kyoto c’est quand même mignon toutes ces petites maisons en bois non ?

Dîner autour d’un ramen.

En bon patriotes, on ira quand même passer la soirée au seul endroit où il diffusent le match de l’équipe de France enfin en vrai le bar a fermé à la mi-temps du coup on a du se rabattre sur le seul pub irlandais de Kyoto pour voir la fin... c’est pas ça qui va nous aider à nous lever tôt demain hein.

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Nara

Bichette(s)

Aujourd’hui on va à Nara. Le concept de cette ville en gros c’est que y’a des daims partout.

Vraiment partout. Genre ce petit daim qui se balade tranquillement sur le trottoir.

Ou genre ces daims d’un âge certain qui attendent le feu rouge pour traverser.

Du coup autant d’animaux mignons partout ça rend tout le monde un peu gaga. Même Fabio.

Et Adrien aussi d’ailleurs.

J’avoue que j’y ai pas échappé !

En fait y’a aussi l’ancienne ville de Nara à visiter on avait presque oublié du coup on commence par ce temple, la plus grande structure en bois au monde by the way,

qui renferme un Bouddha géant genre 20 mètres de haut environ en plomb la belle idée du coup il fait plusieurs tonnes le bébé.

Au détour de nos pas dans le parc,

on croise encore un temple et on en profite pour faire un petit vœu.

Et puis on arrive encore et encore (c’est que le début...) dans un temple mais celui-ci a la particularité de renfermer des milliers de lanternes.

Selfie aux lanternes de pierres (pas pratique à transporter mais effet garanti dans le jardin).

Et comme on est toujours à Nara, on croise de nouveau des petits daims sur le chemin.

En rentrant à Kyoto, Adrien et moi enfin chacun de son côté et les moutons seront bien gardés on s’offre une pause Sento bains traditionnels japonais ça se lave, ça se pomponne et ça se prélasse dans des bains chauds aux herbes. Le bonheur.

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Kyoto

La saison des pluies

Une journée peu propice à la prise de photo vu qu’il a plu sans s’arrêter- sans s’arrêter du tout - DU TOUT !! et qu’une marche d’1h et quelques dans une forêt de tori a prouvé que le kway uniqlo est très très limité block rain technology mouais je me suis encore fait avoir par le marketing.

Du coup on a marché dans ces immenses allées de Tori y’en avait des milliers dans ce sanctuaire sobrement appelé Fushimi-Inari.

J’ai pas trop suivi le pourquoi du comment il y a autant de portiques dans ce sanctuaire la flemme totale de sortir un guide alors que y a des flaques d’eau dans mes chaussures.

Mais l’avantage c’est que du coup c’était pas trop bondé sans blagues. Après un déjeuner réconfortant, j’ai passé l’aprem dans un café avec option séchage de vêtements dans les toilettes. Et en fin de journée direction la gare où nos chemins se séparent. Et ouais y’en a qui bossent. Indice : pas moi.

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Naoshima

La Isla Bonita

Après une arrivée tardive à Okayama et une nuit de sommeil réparateur, je prends le train puis le bateau en direction de l’île de Naoshima.

C’est une toute petite île mais qu’un riche homme d’affaire japonais a choisi comme lieu d’exposition de sa collection privée. Et du coup Naoshima est devenue « the art island ». En gros une île minuscule où y’a que des musées d’art contemporain et plein d’œuvres en plein air. La classe.

Pour l’occasion j’enfourche un magnifique vélo couleur Barbie 🚲.

En fait c’est marrant mais même en sachant que c’est un archipel, j’avais jamais imaginé/réalisé qu’il y aurait ce genre de paysage paradisiaque au Japon.

Genre île déserte sous les tropiques et le soleil qui va avec !

Chaque œuvre est posée dans un cadre de nature magnifique.

Ce qui les rend encore plus belles et impressionnantes je crois qu’il faut développer les musées en plein air, c’est vraiment cool.

La sculpture la plus connue qui est le symbole de l’île c’est cette citrouille.

C’est tellement irréel et hors du temps de se balader entre la plage, les chemins sinueux entre des dizaine d,œuvres d’arts et tout ça dans un calme olympien que ça mérite bien un selfie.

Alors que le dernier ferry de la journée quitte l’île...

c’est le ciel de Naoshima qui se transforme en œuvre d’art aux couleurs lumineuses.

Bonne nuit ...

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Naoshima

Sole Mio et rien qu’à moi.

Bon comme par hasard aujourd’hui c’est le seul jour de l’année où tout ferme sur l’île de Naoshima.

Du coup y’a personne. Apparemment les japonais sont pas trop branchés plage, peur du bronzage, des méduses ou de la baignade non surveillée ?

Et comme les musées sont fermés, je me fais une petite journée détente, lecture et bronzette tout ce que j’aime.

Admirez en passant ce magnifique bassin de nénuphars. Je sais pas pourquoi j’ai une obsession avec les nénuphars j’en prends plein en photo (et je vous épargne les gros plans).

Et en fin de journée je retrouve Tokyo, son hospitalité

et sa convivialité pourquoi parler à un serveur alors qu’on a des tablettes hein ?

Bon j’exagère un peu mais ça change de Naoshima ou d’Osaka où les gens sont plus enjoués et affables j’avoue j’ai dû vérifier la définition de ce mot avant de l’écrire oups.

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Tokyo

Street names

Je commence ma journée par le tour du marché d’Ameyayokocho prononciation libre de votre propre interprétation comme le prouve si jamais quelqu’un venait à remettre en cause les récits de mes exploits la photo ci-dessous oui à Tokyo ils aiment bien écrire en gros les noms des rues.

Et je traverse en suite à pieds le quartier de Marunouchi : beaucoup de bureaux et des centres commerciaux et des employés tous habillés pareil qui font leur pause dej à l’ombre.

Puis j’arrive au parc du palais impérial.

Mais c’est que c’est un peu fouillis tout ça, qu’on m’appelle le jardinier impérial, j’exige des explications ! Bon apparemment c’est fait exprès pour ressembler à une forêt.

Ah là c’est déjà un peu plus rangé tiens.

Je me dirige ensuite vers Roppongi où je monte en haut d’une tour genre 50 étages et des poussières pour une vue imprenable sur Tokyo.

Et la journée finit comme elle a commencé car la vie n’est-elle pas un éternel recommencement dans le quartier d’Harajuku devant la rue de Takeshita où s’entassent des dizaines de boutiques toutes plus farfelues que les autres des cosmétiques halal someone ? Sinon y’a aussi le déguisement complètement de Naruto dans la saison 4, épisode 13, minute 25.

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Kanazawa

6 vertus

Mon arrivée a Kanazawa se solde tout d’abord par un délicieux plat de udon aux légumes tempura autrement dit, délicatement frits.

Je passe devant le musée d’art contemporain y’a une dame à gauche qui aimerait savoir ce qu’il y a à l’intérieur de ces bulles en métal.

A l’intérieur y’a ça.

Je continue vers le jardin japonais de Kanazawa qui est sensé être le modèle ultime pour tous les jardins japonais parce qu’il en regroupe les 6 caractéristiques essentielles enfin eux ils appellent ça des vertus.

En gros pour être super beau, un jardin japonais doit avoir : de l’espace alors ouais c’est plutôt grand, de la tranquillité je confirme c’est top pour lire en paix, des bassins, une certaine ancienneté y avait des gros arbres j’imagine que ça compte ,une vue au top et de l’ingéniosité dans sa disposition.

Moi, transcendée j’exagère juste un peu par la beauté du parc Kenkoru-en.

Bon sinon ils ont apparemment aussi une tradition d’orfèvrerie à Kanazawa et le pendant touristico-commercial de cette histoire c’est qu’on trouve plein de glaces à l’or.

J’adore la rivière qui traverse la ville et sa vue sur montagnes pas si lointaines.

J’arrive ensuite dans le quartier des geishas enfin l’ancien quartier des geishas, ça existe plus vraiment aujourd’hui à part celles qui font des spectacles pour les touristes.

Et je retraverse encore une fois la rivière mais sur un autre pont cette fois youhou.

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Kanazawa

Vers le zen

Je vais d’abord visiter le temple Ninja en vrai ça a rien à voir avec les ninjas mais on le surnomme comme ça parce qu’il recèle de passages secrets, trappes et pièges.

Et vu que la visite un peu rapide et en japonais m’a laissée sur ma faim d’architecture japonaise une envie comme une autre n’est-ce pas, j’enchaîne avec une ancienne pharmacie et une maison traditionnelle avec la classique salle de cérémonie du thé.

Bon le jardin est mignon alors je prends la pose et aussi parce qu’on avait pas l’endroit aux photos à l’intérieur du temple ninja du coup je suis frustrée.

Ça c’est le quartier où vivaient autrefois les samouraïs, leurs maisons sont bien protégées des regards aussi !

Pour le déjeuner je retrouve Célia une française qui vit à Singapour et que j’ai rencontrée à l’auberge et on va au marché tout riquiqui à l’échelle de la ville et on mange les sashimis de thon les plus fondants et délicieux que j’ai jamais mangés et parfaitement découpés, on dirait une œuvre \240d’art !

Notre balade nous amène ensuite devant un temple on a même fait des 8 autour du cercle en branchages pour nous porter chance.

Puis nos pas nous portent jusqu’à un délicieux matcha latte hihi dans un café qui fait aussi opticien ou un opticien qui fait aussi cafe, je sais pas je suis confuse par ce mélange d’activités commerciales qui n’ont rien à voir.

Et on termine par la visite du musée Suzuki pas les motos qui est un philosophe du zen, un specialiste de la méditation bouddhiste qui est né à Kanazawa et qui a énormément écrit en anglais pour essayer de transmettre aux occidentaux les concepts du zen à la japonaise bon c’est sûr qu’avec un jardin comme ça, ça aide 🙃.

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Takayama

Visiting in the (t)rain

Je reprends le train pour m’enfoncer dans la région des « alpes japonaises » alors oui ils appellent vraiment ça comme ça, je sais pas trop si ça vient des Alpes en Europe ou si le mot alpin réfère de manière généraliste à la montagne...

Je traverse des rizières,

des rivières et des montagnes (on approche youhou).

Pour arriver dans la petite ville de Takayama sous la pluie.

Du coup la ville est un peu désertée, la plupart des magasins et restaurants sont fermés.

Et vu que je suis encore traumatisée de la journée sous la pluie à Kyoto (d’ailleurs mes baskets ont toujours pas séché d’où ce magnifique look intitulé « sandales sans soleil » ( je vous rassure il fait chaud)) j’abrège un peu la visite.

Et je passe l’aprem à contempler le mini jardin zen de l’auberge en regardant la pluie tomber oui j’ai le temps de regarder la pluie tomber et ça c’est cool.

Bon en fait il a tellement plu que le soir la mairie a fait évacuer tout un quartier de la ville à cause des risques d’inondation mais le propriétaire de l’auberge me rassure : demain la saison des pluies est finie alleluiaaaa.

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Takayama

Summer is here

Et il avait raison et ma maman aussi : les pieds mouillés c’est fatal. Il fait beau et chaud et moi j’ai un rhume youhou et la ville a complètement changé de visage.

C’est déjà plus sympa en plus y’a des gens dans la rue, un marché, des enfants qui jouent, de la vie vie quoi avec ce ciel non ?

Le long de la rivière qui traverse la ville et de ses canaux.

Je me fais un petit picnic orthographe variable selon mon humeur et aujourd’hui je suis plus pic que pique à base de beignets au bœuf le bœuf de la région est réputé et les locaux affirment que le bœuf de Kobe est surfait et incomparable au leur.

Ensuite je fais le tour des temples de la ville, c’est une sorte de longue route piétonne qui longe les temples avec une vue sympa sur les montagnes.

Y’a aussi un cimetière avec une vue sur les montagnes qui encadrent la ville.

Je continue ma route sur les sentiers battus du coup.

Je traverse un temple où se déroule une cérémonie, je ne peux pas entrer mais j’entends les chants Bouddhistes ? Shintoïstes ? Au Japon, comme c’était aussi un peu le cas en Chine, toutes les croyances sont assez mélangées, l’important c’est le zen. En tout cas ils chantent en japonais qui résonnent dans la cour.

Bon là on dirait carrément la petite maison dans la prairie version nippone.

Après la balade je me relance dans la dégustation du fameux bœuf de Hida avec la spécialité du coin et probablement une hérésie pour le reste des japonais ahah les sushis au bœuf !

Je retourne vers le centre ville.

Et je déambule dans les boutiques c’est quand même assez touristique du coup ils vendent surtout des kimonos, du saké, des éventails et des baguettes quoi des rues bordées de maisons traditionnelles.

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Kamikōchi

Détour alpin mais au Japon hein

Aujourd’hui je prends le bus pour Kamikochi rien que le nom j’adore déjà je le trouve beau et poétique... histoire d’aller explorer un peu le cœur de ces alpes japonaises dont on a toujours pas découvert/cherché l’origine du nom hein.

À peine arrivée, c’est extraordinaire on dirait presque que c’est faux tellement c’est parfait ces collines verdoyantes, ce ciel bleu et cette rivière qui serpente....

Je vous jure que c’est pas photoshoppé !!

Je commence la randonnée en vrai c’est plus une balade tellement c’est facile au milieu des arbres.

Et au milieu de l’immensité verdoyante on tombe sur un lac dans lequel y’a aussi des arbres qui poussent...

Bon ça se voit pas trop sur la photo mais l’eau est super claire et on voit à travers les différentes mousses et plantes qui poussent au fond du lac tellement claire que j’ai pas résisté à l’envie d’y remplir ma gourde (filtrante bien sûr hein).

Vu que y’a un peu de monde, je décide de ne pas prendre le sentier principal mais un autre chemin où je suis tellement seule que je peux faire des selfies à volonté.

Enfin pas si seule parce que je tombe sur une colonie de singes ! Vu que je m’y attendais pas du tout on m’avait seulement prévenue qu’il pouvait y avoir des ours donc flippant, en entendant des bruits dans les buissons j’ai commencé à me répéter en boucle les conseils du guide au cas où l’on croise un ursidé ouais c’était écrit ursidé : reculer lentement sans quitter l’ours des yeux. Du coup je commence un peu à transpirer en me répétant « reculer lentement sans quitter des yeux, reculer lentement sans quitter des yeux ». Et en levant les yeux j’aperçois des singes dans les arbres et je me rends compte que y’en a \240plein autour de moi aha.

Ensuite je traverse la rivière qui est pas en super grande forme à cet endroit malgré les pluies des derniers jours...

Et après un déjeuner dans une petite auberge, c’est le trajet du retour, je me rends compte que ça m’avait manqué de marcher dans la nature !

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Takayama

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Tokyo
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Los Angeles

LE 4 juillet indice : y’en a plusieurs...

Aujourd’hui, on est le 4 juillet. Il est 9h. Je me lève tranquillement, je prépare mon sac, je me douche. Il est 10h. Je prends un petit déjeuner dans un café pas loin de l’auberge, je bouquine un peu. Il est 11h30. Je pars pour l’aéroport. \240Je passe les formalités, je déjeune, j’embarque. Il est 15h.

Je passe 10h dans l’avion et la Californie se profile sous un soleil éclatant.

J’arrive à Los Angeles.

Aujourd’hui on est le 4 juillet. Il est 9h. Pour la deuxième fois dans ma vie. Je me souviens toujours du coup de théâtre dans Le Tour du Monde en 80 Jours quand le pari a effectivement été gagné grâce à cette « magie » des fuseaux horaires et je suis toute excitée d’avoir moi aussi voyagé dans le temps... même si du coup je suis complètement éclatée donc je dors toute la journée et je me relève juste pour les feux d’artifices parce que oui ce soir, on est le 4 juillet à Los Angeles !

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Los Angeles

Au bord du Pacifique

Complètement K.O je décide de profiter de ma première journée à Los Angeles pour... dormir sur la plage. On fait comme on peut hein.

Après avoir pris le métro enfin c’est plutôt un train vu que c’est en plein air mais bon ils appellent ça un metro... et le bus bah ouais 24km à parcourir quand même 😱, j’arrive à Santa Monica.

Après avoir fait une razzia de cosmétiques bio pour tenter d’expier la frustration du Japon où ils ne connaissent que les produits chimiques et les crèmes blanchissantes et aussi parce que ça fait 1 mois que j’ai plus de crème hydratante zut à la fin je marche le long de la plage.

Jusqu’à atteindre Venice Beach.

C’est un joyeux bordel où se côtoient magasins d’attrapes touristes, restaurants végétariens sans gluten, sans-abris, skateurs, artistes de rues, familles de vacanciers et fumeurs de weed... avec la possibilité pour tout un chacun de faire partie de plusieurs catégories à la fois hein.

Bon, derrière la plage, le quartier de Venice en lui même est tout ce qu’il y a de plus chic et entre les magasins de vêtements et les bars à cocktails, je me trouve un glacier délicieux pour finir là journée enfin pas vraiment je dois encore faire 1h30 de bus pour revenir hihi !

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San Diego

C’est les vacances ! Oui je sais ça fait un petit moment déjà mais là c’est les vacances dans les vacances bref je vous explique.

Apres avoir tapé la discut’ avec le chauffeur de Uber qui m’explique avec son accent californien que son fils est moitié italien moitié mexicain hein ils changeront jamais ces américains j’arrive à Union Station.

Je prends le train Pacifica comme son nom l’indique il parcourt la côte en direction de San Diego pour faire une pause culture/visites/randonnées parce que je suis bien fatiguée en milieu de voyage je crois que le plus épuisant c’est de ne jamais pouvoir être seule dans une chambre pour dormir sans bruit, sans clim, sans interruption, sans gêne, sans horaires de Check-out, sans ménage, sans.. sans sans.... du coup cette semaine j’ai décidé de ne rien faire. Et bim ! Et quoi de mieux que de ne rien faire dans une ville de vacanciers ? Et bah je vous le demande tiens !

Après 3h de trajet avec la clim qui fonctionne pas le long de la mer et à travers des étendues désertiques le thermomètre est monté jusqu’à 39° ! San Diego, me voilà !

Après une sieste salvatrice, je marche jusqu’à la marina pour le coucher de soleil.

Même si c’est la 3ème plus grosse ville d Californie, l’ambiance est vraiment celle des villes côtières qui ne vivent que par les vacanciers...

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San Diego

Coronado

Comme indiqué par ce titre original, j’ai passé la journée à Coronado. Coronaquoi ? Deux minutes, j’explique. En gros c’est une presque île juste en face de la ville de San Diego. C’est les États-Unis des films. Tout est propre, coloré, mignon.

La plage est familiale. Et chère. 35$ pour un parasol non mais. Et sans les chaises longues hein.

Les maisons sont pastel, les habitants patriotes et les bien soignés et verts malgré la sécheresse hum hum. 🇺🇸

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San Diego

Dans la baie

Aujourd’hui balade en bateau dans la baie de SD.

On croise quelques otaries.

Et superbe coucher de soleil à Pacific Beach !

97
San Diego

Au frais.

À San Diego, le soleil tape aujourd’hui et je vais chercher un peu d’ombre au Parc Balboa.

Y’a plein de musées dans le parc mais j’ai la flemme donc je me contente de marcher au hasard.

Là je me laisse séduire par le restaurant avec vue sur le parc et ses tacos au poisson déstructurés j’ai pas compris si j’étais censée reconstruire le tacos moi même ou bien manger le tout comme une sorte de salade du coup je faisais des tartines sur la tortilla que je mangeais avec grand soin avec les couverts, la galère quoi.

Et pour finir je passe par le « Spanish Art District » où se trouvent des ateliers et quelques boutique d’artisanat.

98
San Diego

Rêver un peu...

Accompagnée de deux compatriotes, la matinée est dédiée à la demi-finales de la coupe du monde dans un restaurant de tapas mexicains tenu par des français, on arrête pas le progrès...

Et l’après midi, sur la plage à rêvasser entre autres à une victoire de la France dans quelques jours...

Le coucher de soleil n’est pas visible à cause d’un ciel nuageux mais c’est tout aussi beau !

99
San Diego

Ocean Beach

Après un déjeuner en terrasse, on file en minivan à Ocean Beach.

Au programme : le coucher de soleil depuis les bien nommées Sunset Cliffs

et un riz de camp sur la plage pour finir cette semaine en beauté nb : les saucisses cuites sur une pique ça fonctionne toujours pas très bien....

100
Los Angeles

Retour chez les anges

De super bonne humeur et avec quelques couleurs je pars guillerette vers la gare tellement guillerette que je l’ai dépassée d’au moins 1km et j’ai fait demi tour en urgence.

La côte défile...

Et la Cité des Anges m’attend.

101
Los Angeles

En éventail

Aujourd’hui je décide de consacrer ma journée à profiter au maximum de la piscine sur le toit de l’auberge qui est la raison même pour laquelle j’ai choisi cette auberge hein.

Du coup j’ai pas hésité, j’ai fait du 10h-18h et sans broncher !

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Los Angeles

Get out ou pas.

Alors oui, cette journée ressemble beaucoup à la précédente piscine intensive mais il y a une explication : je crois que Los Angeles c’est pas pour moi.

Je m’explique, hormis les distances énormes assez galère sans voiture hein, la ville est remplie de sans-abris après plusieurs mois dans des pays où il n’y en a quasiment pas, c’est un choc pour moi et dans le quartier de Downtown où je suis c’est là où c’est le plus flagrant.

Du coup, choquée pour choquée, je décide de faire mes petites recherches pour comprendre. C’est le moment maths youhouu ! Il y a près de 55 000 sans-abris dans le comté de Los Angeles augmentation d’environ 75% ces 6 dernières années donc énorme et si on rapporte ça au nombre d’habitants dans la ville oui recherches poussées à fond c’est genre 4 fois plus qu’à Paris intramuros. D’où le choc même pour une parisienne.

L’autre choc c’est que lorsqu’on a pas de voiture, comme moi, en fait quand on marche dans la rue on est vraiment entouré surtout par cette population parce que les américains ne sont pas du genre à se balader le long des blocs en même temps c’est pas le plus sympa vu que presque tout est caché, privé à l’intérieur des immeubles.

Du coup entre les restaurants chics que je ne vais pas me payer, leurs clients qui patientent pour le voiturier ou un taxi et les innombrables figure de style hein vu que vous avez eu les chiffres avant sans-abris et leurs chariots avec leurs quelques affaires, il y a moi. Et je ne me sens pas à ma place.

Alors au lieu de déambuler en me demandant à chaque croisement si je dois où pas tourner dans cette rue et parce que j’ai pas envie de prendre le taxi aussi , éprouvée par les dizaines de regards et de panneaux demandant un peu d’aide, j’ai décidé de rester enfermée dans ma tour d’ivoire pour aujourd’hui....

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Los Angeles

ON EST LES CHAMPIOOOONS

Vous m’excuserez mais c’est la tenue la plus proche d’un maillot français que je possède donc on va faire avec.

Entourée de français qui comme moi se sont levés tôt ce dimanche oui le match est à 8h du mat pour regarder la France devenir championne du moooooooonde !! En vrai ça fait plaisir d’avoir un peu de l’ambiance bleu blanc rouge à Los Angeles et puis j’ai mangé un croissant aux amandes et ça c’est cool.

Le cœur en liesse et l’esprit joyeux, je profite du dimanche ensoleillé pour me balader dans Los Angeles en plus le dimanche y’a quelques familles dans la rue, ça rassure (rire jaune mais pas trop).

Et après avoir attendu plusieurs heures dans le hall tout en sauvant l’ordinateur d’une jeune femme et en recueillant des infos de la part d’un ex résident du Costa Rica je prends mes cliques et mes claques pour aller prendre le vol d’1h05 vers San José !

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San José

Ça s’en va et ça revient...

Donc après avoir passé 6h dans le hall de l’hôtel, j’arrive à l’aéroport où une petite surprise m’attend. Mon vol n’est pas indiqué enfin y’a un vol à la même heure, même compagnie, même numéro sauf qu’il va.... au Guatemala ça m’a l’air bien louche.

Et là j’apprends que mon vol direct va en fait s’arrêter au Guatemala et au Salvador avant d’arriver au Costa Rica mais tout va bien me rassure l’hôtesse de l’air, je n’ai pas besoin de sortir de l’avion, bah ouais manquerait plus que ça déjà que se taper 3 décollages c’est quand même un peu chiant...

J’en profite pour passer à la boutique de souvenir et je me dis que y’a que les américains pour vendre ce genre de trucs...qui est sur le thème Trump. Ça vend du rêve.

Quand j’arrive au Costa Rica, je suis un peu décalquée par les 9h dans l’avion en plus ça caillait sévère donc je me remets d’aplomb avec un déjeuner costaud.

San Jose, la capitale, est assez petite avec quelques bâtiments de style colonial c’est bizarre quand même comme classification architecturale c’est comme si on disait de style démocratie directe pour parler des cités grecques non ? et de petites maisons colorées.

Bon après il a commencé à pleuvoir un peu du coup j’ai sorti l’astuce du bon bouquin dans un hamac. Au top.

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La Fortuna

De l’origine du brumisateur selon Sarah Krief

Je vais prendre le bus direction La Fortuna pas mal comme nom de ville et je ne peux pas m’empêcher de me demander si c’est vraiment le meilleur slogan pour une compagnie de bus...

Bon après la vitesse maximale ici c’est 60km/h et en pratique vu que c’est des routes de gravier et montagneuse on est plutôt à 25...

Sur la route je remarque plein d’enseignes Soda. Indice : ce ne sont pas des distributeurs de boissons pétillantes non, non. En fait c’est le nom commun pour une sorte de petit restaurant/cantine traditionnel. Genre si je décide de devenir restauratrice au Costa Rica (chacun ses rêves), je pourrai appeler ce haut lieu Soda Sarah. On adore.

Les paysages défilent et ce pays ressemble à une étendue verte sans fin où sont posées, au hasard des villages, des petites maisons colorées au toit en tôle.

Ce qui est incroyable c’est qu’en quelques secondes à peine on passe du soleil à la brume et la pluie se déplace en un espèce de nuage super fin et là je me dis bingo. C’est au Costa Rica qu’on a du avoir l’idée d’inventer les brumisateurs ça parait logique non ? parce que ce pays est en perpétuelle brumisation ça plus la chaleur ça donne des plantes en super bonne santé. Du coup c’est peut être comme ça qu’on a inventé la serre ? Qui sait ...

Et hop ! Soleil !

Et on arrive à l’heure du déjeuner du coup vous avez deviné, je me dirige vers un soda je me la joue locale et je commande le plat typique : le Casado. Les amoureux de la langue espagnole l’auront vite compris Casado = Marié. Du coup on imagine que c’est le plat que les hommes mariés mangent quand leur petite femme adorée a préparé le dîner, je crois pas qu’il faille chercher plus loin. En gros c’est un repas tout en un dans une assiette, y’a de la salade, du riz, des haricots, de la viande et des trucs un peu au petit bonheur la chance genre des pâtes, des chips, une banane plantain... libre à chacun d’improviser youhou

Et pour couronner le tout, une superbe piscine m’attend à l’auberge j’avais oublié du coup c’était un peu comme une surprise à moi même, un super concept.

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La Fortuna

Passion aquatique

En cette radieuse matinée pleine de nuage je m’octroie un moment bobo-bio.

Avec un superbe petit déjeuner dans un café bio donc de La Fortuna on remarquera que y’a encore des riz et des haricots... et ce n’est que le début.

Et sous une pluie assez consistante oui moi quand j’imaginais ce voyage j’avais plutôt en tête des plaisirs aquatiques genre plongée, baignade dans des cascades, balades en bateau et tout le tralala mais apparemment y a aussi la tournée de la saison des pluies sur tous les continents qui est inclue je rejoins un guide pour une virée au pied du volcan excitant non !

Bon avant d’arriver au volcan y’a de la forêt et des cascades. Ci-dessous une tentative de se réjouir à la vue d’une cascade alors qu’en fait vu que je suis sous la pluie depuis 30mn, encore plus d’eau c’est pas forcément une super nouvelle là maintenant tout de suite.

Et l’anecdote du jour c’est que c’est la végétation du Costa Rica qui a apparemment inspiré les décors de Jurassic Park. On comprend pourquoi.

On traverse aussi quelques ponts suspendus la spécialité du coin on dirait.

Pour arriver à l’observatoire du volcan. Qui est en fait complètement dissimulé par la brume. Normal, explique le guide, il est caché presque 70% du temps « on aurait bien aimé le savoir quand on a réservé » glisse un irlandais, moqueur du coup bah pas de volcan, pas de volcan.

Mais je vous rassure aujourd’hui je suis d’une bonne humeur à toute épreuve même si là mes baskets font des flaques à chaque pas et j’arrive même à m’enthousiasmer sous la pluie en découvrant des grenouilles aux yeux rouges. Pura Vida comme diraient les Ticas.

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Monteverde

In the air

On moi, mon sac à dos et mes baskets trempées qui sentent un peu le moisi part à 8h30 direction Monteverde : minivan jusqu’au Lac de La Fortuna.

Et on dirait presque qu’il fait beau de l’autre côté du lac.

Je tape la los route pendant la traversée.

Une fois de l’autre côté, c’est reparti pour un peu de route.

Je sais pas pourquoi mais toute la flotte de minibus est d’origine coréenne, faut croire que les voitures usagées là bas peuvent s’offrir une seconde jeunesse sous le soleil du Costa Rica... ou sous la pluie hinhin.

Petite pause dans un relai qui peut sûrement prétendre au prix de meilleur vue du monde pour un restaurant de bord de route.

Du coup, je demande à un couple de finlandais de m’accorder quelques minutes pour un shooting photo.

Et vers midi je découvre Monteverde attablée dans un restaurant de tacos je sens que ça va être diététique ces 10 jours au Costa Rica...

Et parce que la vie n’attend pas et qu’il pleut pas aujourd’hui donc faut en profiter c’est parti pour une aprem tyrolienne et puis ça faisait longtemps que j’avais pas eu un peu peur quoi.

Du coup je traverse la forêt et je la survole même en position assise, allongée accrochée par le dos les bras écartés en mode superman, l’éclate avec quelques descentes en rappel au milieu des arbres.

Et le clou du spectacle façon de parler vu que y’a personne pour m’applaudir se trouve au bout de ce pont.

Un petit saut en chute libre avec quelques balancements à la Tarzan à la fin j’ai crié et cru que j’allais avoir une attaque cardiaque mais c’était sympa 🙃.

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Monteverde

Démissionnaire

Aujourd’hui la pluie est de retour mais pas moi et j’hésite de longues heures à aller faire une randonnée dans la réserve naturelle de Monteverde.

Et puis vers 13h30, heure du dernier bus vers la réserve, alors que je suis plongée dans des considérations intellectuellement éprouvantes genre « Peut-être qu’il va arrêter de pleuvoir, mais peut-être pas. Et peut-être que à la réserve le temps est plus agréable, mais peut-être que c’est pire. » je baisse les yeux et je repense à mes baskets trempées ouais ça met plusieurs jours à sécher ces trucs et je me souviens que y’a deux jours j’ai pris la résolution de ne plus jamais faire d’activité sous la pluie.

Du coup je trouve refuge dans ce petit café où je goûte un truc qui s’appelle « bouillie » apparemment sorte de pain perdu au miel bizarre.

Et bien à l’abri dans la véranda de l’auberge, je regarde la nuit tomber sur Monteverde et puis une tisane et puis au lit parce que demain j’ai un bus à 6h du mat youhou.

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Manuel Antonio Beach

Qu’est-ce qui est vert qui monte et qui descend ?

Coucou ! Il est 5h30 et il fait froid mais j’ai la pêche.

Brève escale dans la ville de Puntarenas.

Brève escale dans la ville de Puntarenas.

Et puis on reprend le bus direction le Sud, ça sent l’océan et le soleil enfin parce qu’on est quand même venus pour ça hein.

J’arrive à l’auberge près du parc national Manuel Antonio dont le toit surplombe la forêt 🌳 c’est super y’a la vue sans même avoir besoin de bouger le doigt de pied.

Épuisée par cette longue journée de transports, je me requinque au bord de la piscine mon péché mignon que le prélassement au soleil en bordure d’une étendue d’eau...

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Parc national Manuel-Antonio

Wild wild wild

Ce matin au réveil je croise un iguane pas trop mal luné il prend le soleil tranquille oklm.

Et après le petit dej, direction le toit pour un moment de détente et pour appeler mon papa et ma maman parce que quand même ça faisait longtemps.

En direct du pouf !

Et je pars ensuite à la découverte du parc national Manuel Antonio où comme on peut s’y attendre au Costa Rica et bah c’est vert.

Y’a aussi pas mal d’animaux sur le chemin, des petites bichettes,

plein de singes (des noirs, des roux, des tachetés...) qui sont vraiment tout petits aka trop mignon.

Et le parc compte aussi son lot de magnifiques plages.

Bon et alors que je suis étendue sur la plage, j’en profite pour vous introduire au concept de Pura Vida (= vie pure en espagnol pour les germanistes et tous ceux qui ont besoin d’un rafraîchissement linguistique). En gros Pura Vida ça veut dire à la fois « tout va bien, merci, bonne chance, c’est super, j’adore etc... » les tica le disent à peu près 238 fois par jour et pour eux c’est la définition du mode de vie au Costa Rica soit la vie simple sans superficialité. Genre manger, parler avec ses proches, se balader dans la nature, dormir. La vie quoi. Même si les plus critiques oseront dire que du coup niveau culture, arts, gastronomie bon c’est pas la folie \240(oui j’en ai marre de manger du riz et des haricots 3 fois par jour).

Mais bon ne rien faire à part se laisser vivre sur une jolie plage et près de magnifiques forêts ça donne quand même le sourire !

Bonne nuit !

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Manuel Antonio Beach

Le secret

Alors aujourd’hui encore une journée à glander au bord de la piscine. Oui certes. Mais aujourd’hui j’ai décidé de vous livrer l’envers du décor. En fait, quand je dis que je ne fais rien de la journée, je lis.

Et j’en suis à presque 23 romans dévorés le plus souvent au bord de l’eau donc depuis que je suis partie merci le Kindle parce que j’aurais jamais pu porter tout ça sur mon dos du coup mes journées à ne rien faire sont en fait vachement mouvementées parce que je ris, je pleure discrètement pour pas alarmer le reste des baigneurs et je rêve...

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Manuel Antonio Beach

Pura Vida in the making

Du coup aujourd’hui encore une journée d’harmonie avec la nature, délestée de tout élément non essentiel. Pour y arriver je commence par un cours de yoga 🧘‍♀️.

Et je me lance ensuite à la conquête des 40 minutes de marche jusqu’à la plage c’est la journée du sport aussi on dirait que je vois apparaître et disparaître au loin, au gré des virages.

Faire le vide autour de soi et dans sa tête pour ne garder que ce qui est fondamental n’exclue pas forcément le selfie hein faut bien rassurer les parents sur l’avancée de mon bronzage n’est-ce pas ?

Et je m’autorise une petite sieste bercée par le bruit des vagues dormir ça faisait partie de ma liste non..

Un petit jus de maracuja en espagnol ça sonne quand même beaucoup plus fun et exotique que « fruit de la passion » je trouve pour se donner du courage pour la route surtout que dans ce sens là, ça grimpe !

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Manuel Antonio Beach

Keep calm and do yoga

Une journée forte en émotions étant donné qu’à la veille de mon départ en Colombie, alors que je tente naïvement d’acheter un nouveau livre sur mon Kindle je me rends compte que ma carte bancaire ne fonctionne plus.

Avec les 8h de décalage horaire avec la France c’est compliqué d’avoir des infos d’autant plus qu’elles sont contradictoires.

Du coup la conseillère m’assure que non la carte n’est pas bloquée. Je reçois un mail me disant qu’elle est bloquée parce que je l’ai utilisée dans un lieu potentiellement frauduleux aka un distributeur au Costa Rica. Personne ne peut m’aider mais heureusement j’ai prévu le coup 8 ans avec une banque pourrie ça apprend à être prudent et j’ai une autre carte d’une banque en ligne sauf que comme je l’ai jamais utilisée, je me souviens plus du code hinhin....

Après 4h à d’appels, d’écriture de mails, d’aller retours vers la ville pour aller à la banque et essayer d’avoir de quoi payer le bus demain matin. Direction le cours de Yoga.

Et ça y est je suis déjà vachement plus détendue !

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Medellín

Retrouvailles

Départ à 5h30 pour prendre un taxi puis un bus puis un taxi puis un avion journée pas ecolo en vue !

Derniers instants à Manuel Antonio avant un périple de 11h...

Mais ça valait le coup puisque je suis accueillie comme ça !

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Medellín

Medellin 2018

Malgré la réputation sulfureuse de Medellin, tout le monde s’accorde à dire que la ville a bien changé depuis et c’est avec le sourire qu’on va découvrir tout ça !

On rejoint notre groupe pour une visite guidée de la ville.

Bon déjà il parait que les Paisas habitants de la région de Medellin sont ultra fiers et un peu snobs vis à vis de leurs concitoyens un peu comme les parisiens quoi et notre guide fait remonter ça à il y a plus de 300 ans quand les premiers européens à s’installer sont des juifs d’Espagne et des Basques apparemment déjà deux communautés assez fières dixit Juan.

Et après, la ville s’est développé grâce notemment à la création du premier système ferroviaire d’Amérique du Sud qui a permis de désenclaver la bassine qu’est Medellin et de se lancer dans le commerce du café avec l’Europe ouais les colombiens eux mêmes sont pas vraiment fans de café, presque tout est exporté !

Les décennies 80 et 90 sont les plus connues internationalement tristement mais la ville s’est petit à petit réhabilitée notamment grâce à la construction d’un métro pour désenclaver les quartiers populaires et de nombreux aménagements architecturaux avec plein de statues comme vous l’ouvre le voir.

Après 4h de marche c’est qu’il est bavard le Juand hein on moi et mes deux copines hein s’accorde une pause hautement gastronomique la cuisine colombienne étant basée sur du poulet frit, du riz et des haricots rouges avant d’aller visiter les hauteurs de Comuna 13 où l’on a une vue magnifique sur toute la ville.

Ça grimpe pour y accéder et même s’ils ont ajouté quelques escalators oui oui je vous jure on comprend vite pourquoi les quartiers les plus pauvres sont sur les flancs de la ville.

Mais on est agréablement surprises par la bonne humeur et l’ambiance festive qui y règne des danseurs, des rappeurs, des musiciens, on adore !

Et pour finir on passe la soirée dans le quartier de Poblado où se trouve notre auberge !

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Medellín

La tête dans les nuages

Ce matin on décide d’aller faire du parapente sur les hauteurs de Medellin j’ai dû un peu insister haha.

A peine arrivées, Lauren souriante part la première.

Avec Jessica on s’exstasie un peu sur le vol.

Et puis comme on la voit plus ce qui aurait peut être dû nous faire nous poser des questions et que le temps passe deuxième indice on fait quelques selfies.

Bon ensuite on nous explique que Lauren a dû atterrir ailleurs ça commence à devenir louche, non ? du coup sans la voir revenir, je pars à mon tour.

Et c’est parti !!!!

Le ciel est dégagé, la vue incroyable, ça donne un peu le vertige mais c’est marrant on est vraiment assis comme sur une chaise qui vole.

Une fois que je reviens, Lauren arrive paniquée et m’explique que le moniteur n’a pas vu des câbles électriques la première fois en 18 ans essaie t’il de se justifier et que leur parapente s’est pris dedans. Coincés au milieu de nul part entre des arbres et des fourrés, ils ont dû être secourus par deux autres parapentistes... on est passés pas loin du drame mais au final plus de peur que de mal....

On se remet de nos émotions sur un roof top bien sympathique....

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Salento

Les routes de Colombie

Aujourd’hui c’est le départ pour Salento, petite ville de la région du café, on arrive de bon matin à la gare routière où une ambiance de folie nous attend...

8h et des centaines de virages plus loin moi ça me va, j’ai pu regarder un film et bouquiner tranquille on finit à l’arrière d’une jeep, hélée sur la place du village pour nous conduire jusqu’à la ferme où l’on dort !

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Salento

Sous les palmiers...pas de plage mais bon y’a de la pluie pour le côté aquatique

De retour sur une jeep Lauren et moi avons la chance d’hériter des places debout sur la passerelle pour nous mener jusqu’à la vallée de Cocorado pour une randonnée de 12 kilomètres après de nombreuses hésitations liées à l’atmosphère pluvieuse mais je les ai convaincues avec un argument imparable : « mieux vaut un tiens que deux tu l’auras ». Ouais, je sais.

Du coup on arrive à la fameuse vallée où s’élèvent les plus hauts palmiers du monde ambiance un peu apocalyptique avec le brouillard.

Et là alors qu’on se félicite tranquillement qu’il ne pleuve pas si fort que ça ouais et en plus comme on monte on a chaud avec l’effort donc c’est rafraîchissant hein pendant les premiers kilomètres de la montée.

On se prend finalement une enorme saucée qui transforme le chemin en magma boueux et nos sourires en grimaces de désespoir et on trouve refuge dans un ferme où miracle, ils proposent des boissons chaudes oui parce qu’à ce moment précis on est tout en haut de la montagne, on est trempées et pour le dire clairement on se caille le c*l. Et pour couronner le tout la vue au sommet est en fait un énorme brouillard blanc donc on repassera ou pas pour les paysages.

On arrive à la bien nommée « maison des colibris » où l’on observe des dizaines de... colibris ouais faut suivre hein.

Et alors que l’orage semble bel et bien fini, on reprend notre chemin vers le bas de la vallée.

On traverse des rivières, on marche dans la gadoue, on s’aventure sur des ponts suspendus.

Mais avec le sourire ouais c’est sûr que quand ça descend et qu’il pleut pas c’est déjà plus sympa !

Et après 6h de marches, on se retrouve en bas et miracle la vue s’est un peu dégagée et on admire une dernière fois ces palmiers centenaires.

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Filandia

Coffee Time

Aujourd’hui c’est balade en pick-up enfin j’ai l’air d’être la seule à apprécier ces cahots à l’air libre : on observera le sourire légèrement coincé de Jessica.

Et on arrive à la Finca ça veut dire une ferme La Divida, où Javier et sa famille nous accueillent avec une dégustation de leur café.

Javier, c’est lui. Il a hérité de cette ferme de son père et y habite depuis 30 ans. Il est un peu fou, super actif pourtant il ne boit qu’un café par jour a t’-il juré, très affectueux et surtout il connaît tout sur l’agriculture en Colombie.

Il nous explique les processus de récolte et de séchage du café. Et après il nous fit visiter toute sa propriété en dégageant le passage à coups de machette si nécessaire...

On découvre des dizaines de fleurs me rappelle plus du nom mais ce sont les fleurs exotiques qui ont des tiges très rigides et qui durent des semaines avant de se faner, maman si tu m’entends (ou me lis) on en avait dans le salon des ananas, des avocats des bambous... une vraie jungle ! Tout est bio et cultivé dans le respect de la faune et la flore je vous épargne les photos de la zone de fabrication de compost liquide et solide...

Lauren et moi on est les bonnes élèves de la bande, on pose plein de questions et on apprend des trucs de dingue vous saviez que les bambous poussent de 15cm par jour et encore plus fou qu’au petit matin ils se gorgent d’eau dans tout leur tronc et la reversent dans la terre le soir ce qu’il fait qu’on ne peut les couper que vers 5h du matin sinon on risque de déclencher une sorte de geyser.

On accélère le rythme pour suivre Javier qui gambade allègrement alors que tout le monde ou presque se rattrape de justesse aux branches.

De retour dans la maison on déguste une limonade au sucre de canne avant de reprendre le pick-up.

Direction une autre ferme où un ex-prêtre espagnol si, si je vous jure, il travaillait avec d’anciens addicts s’est reconverti en cuisinier et nous offre le plus délicieux des repas.

Les plats se succèdent salade d’avocats, fruits à la crème, poulet aux champignons, soupe de courge et j’en passe... avec un fond musical d’opéra et quelques chèvres qui gambadent dans le jardin on se croirait dans un film....

Y’a même un perroquet qui imite nos rires assez perturbant mais tout le monde est en phase digestive intensive donc en somnolence quelque part sur un hamac.

De retour à Filandia on se balade entre les façades colorées en attendant la Jeep oui c’est le moyen de transport officiel dans la région qui nous ramènera à notre auberge.

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Carthagène

Les Indes enfin presque

Bon aujourd’hui il fait un temps radieux mais ça tombe bien on s’en va.

Je reste zen alors qu’on se rend compte que la réceptionniste de l’auberge n’a pas confirmé notre taxi pour l’aéroport et que du coup on a 40 minutes de retard sur notd prévisions déjà très juste hum hum.

Du coup le chauffeur a tracé et alors que Jessica accuse le coup le mal des transports c’est quelque chose on embarque pour Carthagène !

Après un déjeuner revigorant, Lauren et moi on part à la découverte des rues colorées de la ville.

On a un peu super chaud mais après la pluie des derniers jours ça nous fait plaisir plus qu’autre chose.

Sur la place centrale, des danseurs et musiciens se succèdent...

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Carthagène

Coup de chaud

Alors qu’on sort explorer la ville, on est rapidement abattues par la chaleur.

A

On se réfugie à la piscine de l’auberge...

Vers 16h on rejoint une visite guidée de la ville sauf que le guide est soporifique et avec la chaleur, même un café frappé n’arrive pas à m’éviter la somnolence...

Du coup je prends des photos en faisant plus ou moins semblant d’écouter.

Mais pour la faire courte, Carthagene sous la domination espagnole était un port commercial dont la principale marchandise était les esclaves sympa.

Après la culture, les cocktails !

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Minca

Là-haut

Après 6h de route et une crise de nerfs quand je dis à Jessica qu’un petit cafard est monté sur ma jambe et qu’on se rend compte que le van en est plein on arrive au village de Minca, perché dans la montagne.

Un village traditionnel colombien sauf que des hippies du monde entier y ont élu domicile du coup ça donne des cours de yoga et du houmous bio à tous les coins de rue...

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Minca

Deux par deux.

Ce matin c’est la crise. Jess a le dos bloqué et elle peut pas bouger. En bonnes copines et aussi parce qu’on se demande comment on va faire pour la suite du voyage on va demander s’il existerait par hasard un médecin/masseur/marabout de dispo dans le coin. Bingo ! Il y a apparemment un homme surnommé El Diablo je vous épargne la traduction hein on a tous compris qui se déplace à cheval et qui apparemment soigne tous les maux. Mais on arrive pas a le joindre il a pas de téléphone du coup faut appeler ses voisins. Pas grave aussitôt on nous parle d’une vieille indigène qui soigne avec des plantes et qu’un certain Samir va amener en moto jusqu’ici. Ouf.

C’est pas tout ça mais après avoir laissé Jess entre les mains de la chamade indigène, nous on se met en route pour une cascade.

On a marché 3h que de la grimpette du coup on se jette direct dans l’eau très fraîche de la cascade.

Une pause sieste dans un filet c’est la mode à Minca, les filets suspendus, un jus de Maracuya oui le fruit de la passion a un nom beaucoup plus stylé en espagnol et c’est reparti !

On redescend au village, fatiguées mais heureuses ça se voit non ?

On file ensuite au Mirador de Santa Marta qui est le spot pour admirer le coucher de soleil...

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Minca

Hasta la vista qui n’est pas fameuse aujourd’hui...

Bon Lauren et moi on a un peu beaucoup la flemme de réemprunter le même chemin qu’hier mais pour aller encore plus haut. Du coup on opte pour les motos taxi sorte d’expédition bmx sur des chemins de boue et de terre chacune accrochée à un colombien plus ou moins en chair et alors que je me fais la réflexion qu’il faut quand même être un malade pour monter et descendre à moto ce chemin toute la journée, Victor le conducteur donc essaie de me convaincre de partir demain à moto pour le parc Tayrona 1h30 de route avec mon sac à dos oui, oui Victor, je note ton numéro...

Mais on arrive en entier au sommet ou y’a .... un filet aka le plus grand hamac du monde apparemment je vous avais bien dit que c’était la mode à Minca.

Après un repos bien mérité oui les 45mn de moto c’était vraiment sport on part à l’attaque de l’autre versant de la montagne. C’est par là 👇.

Ça monte encore un peu et alors que les deux copines poussent des hurlements de fatigue oui j’en rajoute je les attends tranquillement et j’ai tout le temps pour un selfie oui je me la pète mais c’est mon blog je fais ce que je veux mouahahaha.

Quand on arrive enfin au sommet on est censées avoir une magnifique vue sur des pins. Bon là c’est un peu râpé.

Et puisqu’il fallait bien que toute cette brume serve à quelque chose, quelques minutes plus tard on se fait stopper net par un énorme orage 2h45, j’ai compté. 2h45 donc à l’abri dans une épicerie un bien grand mot à observer des locaux jouer au billard dans un froid glacial et a accueillir avec un sourire malheureux tous les promeneurs qui arrivent trempés...

Mais on repart enfin sous un soleil radieux et on a même le droit à un beau coucher de soleil et à un burger bio après miam.

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Parc national naturel de Tayrona

Ça use, ça use

On quitte notre petit paradis pour un autre mais ça on le sait pas encore toutes armées de nos sac-à-dos.

En plus je les ai converties à la technique de la housse fluo on a pas la classe comme ça ?

Après un trajet pas en moto je vous rassure on arrive au parc de Tayrona.

On marche sous les palmiers...

Et alors qu’on a qu’une seule envie : se baigner et laisser l’eau de mer se mêler à notre sueur et nous purifier on se rend compte que la première plage que l’on atteint est interdite de baignade. Autrement dit, une torture.

Enfin on arrive dans une zone baignable même si entre temps on a adopté la technique de la serviette coincée entre le dos et le sac à dos pour absorption sudatoire maximale...

Et les plages défilent, toutes plus belles les unes que les autres...

Et à chaque fois on les honore d’un bain bien mérité !

Quand on arrive au bout de la marche à la pointe Cabo San Juan, on s’attend naïvement à faire une dernière baignade mais alors qu’on se dirige vers l’eau on se rend compte que tout le monde est debout au bord du rivage, le regard fixé sur la crique. Là on se demande si on est debiles vu qu’on voit rien jusqu’à ce que quelqu’un nous explique qu’un caïman s’est égaré et que les Rangers ont interdit la baignade jusqu’à qu’il sorte de la crique pour rejoindre son marais non loin de là... du coup pas de baignade pour ce soir mais observation de caïman... ça fait un peu peur quand même vu que ce soir on dort dans des hamacs au bord de la plage ahaha.

Mais on profite quand même du coucher de soleil et le caïman aussi 🙃

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Parc national naturel de Tayrona

Derniers regards

Après avoir passé la nuit dans un hamac c’est plus confortable que ce que l’on imagine bercées par le doux bruit des vagues et la peur du caïman qui rôde on passe la matinée au bord de l’eau.

Avant de se mettre en route pour quitter le parc et se dire au revoir snif.

On repasse devant toutes les plages toujours aussi belles et toujours aussi interdites de baignades avant de s’arrêter à l’entrée pour déguster une assiette de riz blanc oui comme vous pouvez le deviner c’est que Lauren et moi on se sent pas très bien là.

Et on se dit au revoir puisque les filles continuent leur route vers le Nord de la Colombie alors que je vais prendre un bus vers Medellin oú un vol pour le Pérou m’attend. Ci-dessous un selfie intitulé « voyage en bus de 15h et malaise gastrique, un questionnement perpétuel ».

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Medellín

La vie normale

Ce matin une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne : le trajet en bus s’est bien passé niveau digestion. La mauvaise : le trajet a duré 18h et ça fait 3 jours que j’ai pas pris de douche. Bon apparemment ça aurait pu être pire vu que le chauffeur nous a gentiment annoncé dès le début qu’on partait pour un voyage de 15 à 20 heures oui la part aléatoire d’un trajet sur les routes colombiennes représente 30% dudit trajet ça nous arrange pas .

Du coup, arrivée à Medellin je consacre cette journée à la vie normale aka se laver, \240les cheveux aussi, aller à la laverie, manger, réserver un lieu où dormir à Lima, faire des courses et ouais c’est aussi ça voyager...

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Lima

And again

Dernier panorama de Medellin depuis le bus qui m’emmène à l’aéroport.

Une escale au Panama comme d’habitude, je sais pas pourquoi tous les vols low cost d’Amérique centrale/du sud font escale au Panama, peut être une histoire de fiscalité, qui sait... plus tard et me voilà à Lima !!!

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Lima

Colorful

Ce matin après avoir raté le rendez vous pour une visite guidée oups je me dirige vers le bord de mer et là je réalise que Lima mérite bien son surnom de Lima la Grise. On partirait presque sur la médaille de front de mer le plus inintéressant visuellement de toute ma vie. Ouais carrément.

Mais bon ils ont quand même enrichi le paysages d’œuvres d’art grises aussi c’est sympa.

Et la cote défile avec des mosaïques qui ornent la promenade ...

Ensuite direction le sud de Lima pour le quartier de Barranco qui est censé être plus bohème et artistique que le quartier de Miraflores, le plus connu où se trouve mon auberge.

En fait c’est assez impressionnant car c’est plein de maisons coloniales colorées. Elles ont été abandonnées pour la plupart par les propriétaires à l’indépendance du Pérou les riches familles \240espagnoles qui y vivaient ont un peu flippé que ça devienne une révolution en bonne et due forme et ont tout quitté précipitamment. Du coup c’est un mix entre rénovations luxueuses, quasi ruines taguées et aménagement en lieux culturels publics. Le top.

Au moins dans ce quartier y’a de la couleur, ça change des buildings années 80 du centre qui sont de la même couleur que l’horizon donc gris si vous suivez bien.

Ici beaucoup de street art et des cafés trop mignons des galeries et des librairies.

Bon en revanche niveau bord de mer c’est toujours pas ça mais on prendra en compte le petit message laissé sur ce mur pour regarder ce paysage avec amouuuuur.

C’est ça qui aujourd’hui a fait le charme de Lima pour moi, ces couleurs éclatantes cachées dans un écrin de gris.

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Lima

Au rendez-vous

Ce matin j’y suis, je pars pour une visite du centre historique de Lima. Visite qui commence par une curiosité : le plus vieil escalator du Pérou et le guide qui nous raconte son enfance où les parents emmenaient leurs enfant ici le samedi après midi pour jouer dans cet escalier mais qui est hors service et ouais.

Alors niveaux couleurs on est toujours pas au top mais les bâtiments hérités des espagnols sont magnifiques et mêlent à la fois le style européen et des détails propres à la culture péruvienne.

Par exemple dans cette eglise baroque les motifs de plumes et des masques provenant de la culture inca se mêlent aux anges et saints apportés par les espagnols. Quand on vous dit que c’est beau les mélanges.

C’est assez marrant de voir ces bâtiments qui font penser aux grandes villes européennes mais avec à chaque fois une touche bien particulière. Genre cette miniature de la galerie Vittorio Emmanuel à Milan mais sans toit à cause des tremblements de terre et des stands de peluches colorés.

Magnifiques aussi les balcons en bois qui ornent presque toutes les rues du vieux Lima...

Après une journée bien chargée, on oui je me fais des amis c’est bien passé la soirée dans un marché de spécialités culinaires et on rencontre une famille de péruviens trop sympa qui nous invite à partager leur chicha (c’est pas ce que vous croyez) soit du jus de maïs : une religion au Pérou...

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Lima

Aller plus haut (se rapprocher de l’avenir)

Après une matinée au marché entre maïs, pommes de terre et ceviche, direction l’aéroport déjà ?

Oui pour traverser le Pérou c’était ça ou bien 22h de bus et j’avais un peu la flemme et m’envoler vers Cusco, une ville à 3500m d’altitude...

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Cuzco

Au royaume des Incas

À première vue c’est pas vraiment comme ça qu’on l’imaginait non ?

Alors ce que je vais découvrir aujourd’hui c’est qu’en fait les espagnols, en arrivant dans la citée sacrée de Cuzco c’est là qu’habitaient les rois incas, ont méthodiquement détruit chacune des constructions incas pour construire dessus une église où une institution en conservant quand même les fondations parce qu’ils faisaient du bon travail ces incas mine de rien histoire d’être bien surs que rien ne persiste de leurs cultes et traditions.

Du coup à part si on remarque les pierres d’origines au Rez de chaussée ou qu’on survole la ville pour se rendre compte qu’elle a une forme de puma Cusco a ma foi le charme d’une ville espagnole avec ses petites rues colorées enfin j’imagine parce qu’en vrai ça fait depuis que j’ai 14 ans que j’ai pas mis les pieds en Espagne oups...

Le soleil radieux de la montagne apporte un éclairage idéal pour les selfies aux coins des rues. Moment idéal pour reprendre son souffle en même temps parce que les rues de Cusco sont vallonnées et qu’avec l’altitude je m’essouffle en moins de 23 secondes, un peu mal à la tête et une forte envie de dormir en permanence....

Pendant la visite je rencontre un alapaca aka le chameau local à ne pas confondre avec un lama implantation de la fourrure et forme des oreilles apparemment alors qu’on me vente les vertus de sa laine je peux constater que cet animal ressemble ni plus ni moins à une énorme peluche.

Bon j’ai été dure avec les espagnols là ils ont carrément conservé tout le premier étage et une porte apparemment après avoir constaté que cette forme résistait mieux aux tremblements de terre. L’occasion pour moi et pour vous du coup de constater la précision du travail architectural des incas : en fait ils n’utilisaient aucun ciment et se contentaient de tailler chaque pierre pour qu’elle s’emboite à la perfection avec les autres impressionnant mais du coup ça leur prenait de 50 à 80 ans pour construire une ville.

Retour sur la place centrale : la place des armes, je vous préviens elle est tellement belle que je ne peut m’empêcher de la prendre en photo à chaque fois que je passe...

Et je finis ma journée par un plat typique de la région mais dont j’ai oublié le nom avec du riz, de la viande, des champignons. C’est super bon !

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Machu Picchu

2/7

Oui aujourd’hui je pars à la découverte de la deuxième merveille du monde du voyage : le Machu Picchu !!

Grâce à un cadeau des parents parce que sinon faut prendre 3 bus ou alors partir en trek de 4 jours mais avec le froid moi ça me tentait moyen hein je pars en train pour la visite !

Et c’est parti !

Bon en plus y’a un petit orchestre qui reprend des classiques en y ajoutant une petite touche péruvienne et bien sûr on n’échappe pas aux Gipsy King...

Depuis le wagon ouvert ambiance rétro garantie les montagnes défilent et j’ai un peu l’impression d’être revenue au temps où les colons européens découvraient un eldorado inconnu sauf que moi j’aurais pas tué tous les incas, c’est promis.

Après 3h de route on arrive à Aguas Calientes où se trouve une source chaude comme son nom l’indique la ville la plus proche du Machu Picchu. Mais c’est pas fini oui elle est vraiment perdue cette cité ensuite on prend un bus qui grimpe lentement sur la montagne.

Et bam. 2800 mètres plus haut, la fameuse cité perdue des Incas, oubliée de tous apparemment sauf des quelques paysans qui vivaient dans les environs jusqu’à qu’elle soit redécouverte en 1911.

Encore une fois l’architecture inca à son plus beau niveau même s’il parait qu’ici c’était limite plus facile qu’à Cuzco de tailler les pierres parce que les blocs de calcaires présents au sommet comportaient déjà des fissures quasiment perpendiculaires qu’il suffisait de suiv pour découper les pierres...

Parfaitement aligné que le Machu Picchu comme le prouve la photo ci-dessus et le plus incroyable c’est que c’est sur un axe nord-sud super précis, représenté par les deux montagnes qui l’encadrent.

Et pour finir, photo depuis le point de vue le plus connu postal cards répète le guide qui doit être blasé que tout le monde lui pose la question...

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Cuzco

Le sel de la vie

Suite aux indications imagées d’un blog, je décide de partir visiter les mines de sel je sais pas si c’est l’expression consacrée mais vu que le terme marais salant ne correspondait pas j’ai dû improviser... à quelques kilomètres de Cusco. \240

Bon ça c’est le début de la randonnée apparemment mais y’a personne pour me le confirmer à part ce gros cochon qui pousse des grognements à n’en plus finir.

Je prends ça pour un message de bienvenue et je continue ma route bon en vrai aussi parce que j’ai vérifié sur le gps hein.

Après 25 minutes à monter sous un soleil qui tape normal il est 11h30 mais j’essaie de me convaincre que cet horaire a été sciemment défini par moi même pour éviter l’heure de pointe sans croiser grand monde à part une famille de français en sens inverse ouais ils se sont levés plus tôt eux j’aperçois enfin les mines de sel.

Du coup en fait c’est plein de petits bassins remplis d’eau salée et qui sont chacun a un stade différent de séchage donc plus ou moins aqueux ou blanc.

Ah ouais sinon je tiens à vous prévenir que déçue par la piètre qualité des photos prises par le touriste moyen effrayant faudra que je fasse une petite compilation à la fin de mon voyage de tous ces paysages à la beauté non saisie j’ai décidé que le selfie serait désormais la base de mes souvenirs photographiques. Ça promet.

Je suis un peu déçue de ne voir aucun péruvien ramasser le sel à mains nues d’après les guides touristiques jusqu’à ce qu’un touriste bien informé ou complotiste je ne sais pas m’explique en chuchotant que vu le prix du sel, cette mine ne reste ouverte que grâce au tourisme mais que plus personne ne l’exploite...

Bon même sans les travailleurs c’est impressionnant et surtout surprenant j’arrive toujours pas à croire qu’il y a une source salée qui sort de la montagne ?!?

Alors que je me plains avec le sourire de la difficulté et du prix du retour soit je prends un taxi soit j’attends un bus collectif sur le bord de la route ce qui peut prendre des heures j’arrive à m’incruster dans un car de touristes pas plein full confort et gratuite c’est aussi ça les petits plaisirs du voyage haha.

On retraverse les plaines péruviennes, faudrait que je revoie mon vocabulaire géographique parce que je me souviens même pas de la différence entre plaine et steppe pour peur qu’il y ait des plaines à 3000m d’altitude ...

Et en rentrant à Cusco, comme d’habitude je ne peux m’empêcher de photographier la plaza de los armas...

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Cuzco

Con alegria

Après le petit dej, je vais au marché de Cusco où se mélangent épis de maïs, boucheries, poissonneries, souvenirs en tous genres...

Les stands ou prouesses d’équilibristes se succèdent.

Je monte ensuite dans le quartier de San Blas censé être le quartier bohème de Cusco un peu perché dans les hauteurs idéal pour un selfie ahah.

Plein de petites rues pavées avec vue sur les montagnes et en option des vendeurs ambulants aux stands remplis de gants, écharpes et bonnets ouais on est beaucoup à ne pas avoir prévu les 7 degrés la nuit tombée...

Et alors que je cherche un endroit où me restaurer, je tombe sur la place principale sur une immense procession qui célèbre la San Bosco !

J’ai pas tout compris mais ça défile en musique avec la voix d’un prêtre qui s’égosille dans un micro : « celebramos Don Bosco con musica y alleeeeegriaaaaa » soit avec musique et joieeeee.

En plus chaque mère dans avec son fils trop mignon 🙃

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Cuzco

Au bout de l’arc-en-ciel

Réveil difficile à 3h30 pour prendre la navette jusqu’à Vinicunca quoi ? plus connue sous le nom de Rainbow Mountain.

Bon en arrivant au point de départ de la randonnée, on est à 4500metres d’altitude et malgré le soleil, ça caille et je me dis que j’aurais dû mettre deux paires de chaussettes mais heureusement j’ai ma super écharpe en alapaca achetée il y a quelques jours la classe.

J’avais pas prévu de voir de la neige cet été mais armée du bâton prêté par le guide et en m’arrêtant pour reprendre mon souffle tous les 150 mètre environ parce que ouais l’oxygène c’est vital j’avance tranquillement vers le sommet alors que les habitants de la région sont en sandales et courrent sans soucis entre les cimes mais bon.

Et l’un des flancs du sentier laisse déjà apparaître quelques couleurs...

Et bim. À 5200 mètres après 1h30 de marche là ça y’est j’ai chaud le fameux arc en ciel apparaît, dû aux éléments présents dans la terre : fer, cuivre, souffre... et à la neige qui recouvrait le tout et a permis de conserver les couleurs de l’oxydation du soleil de l’air etc mais bon avec le réchauffement climatique tout a fondu et on a découvert l’Arc-en-ciel... ça rend pensif.

Mais à ce moment là on m’avait rien dit sur cette histoire de réchauffement climatique du coup j’étais juste fière d’être arrivée au sommet hein.

Ensuite direction la vallée rouge et notamment un petit passage à flanc dans la neige qui m’a bien traumatisée pour redescendre.

C’est beau le sulfate de cuivre, non ?

Après 4 bonnes heures de marche, on va regagner la civilisation parce c’est quand même l’heure du déjeuner hein et ensuite rentrer et dormir dans le bus du retour parce que je suis épuisée et il est même pas 14h...

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Cuzco