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Aeroport Reunion Roland Garros

Arrivée à Saint-Denis à 10:45.

Dans la nuit, je me suis levé pour aller chercher un verre d’eau et j’en ai profité pour demander aux deux stewards au fond de l’avion s’il était possible d’aller dans le cockpit, après leur avoir expliqué que j’étais moi-même pilote en instruction. L’un d’eux me dit qu’il demandera mais que c’est devenu très compliqué à cause des agents de l’aviation civile qui surveillent.

Quelques heures plus tard, n’ayant pas eu de réponse, je re-demande et le second steward me dit qu’il va se renseigner. Quelques minutes plus, il revient vers moi et me dit d’un air sérieux et discret : « Venez avec moi, Monsieur ». Montée d’adrénaline ! Je le suis, nous traversons la premiere classe et nous arrivons devant la cabine qui est à l’abri du regard des autres passagers. Le steward frappe à la porte un rythme prédéfini qui lui permet de s’identifier auprès des pilotes, la porte s’ouvre et je baisse la tête pour entrer dans le cockpit bas de plafond. Quelle excitation ! Je découvre en l’air ce que j’avais déjà vu au sol. Les trois pilotes se retournent et m’accueillent avec ce le sourire, je m’asseoir sur le quatrième strapontin : me voilà en vol dans la cabine de pilotage d’un Airbus A-330 !

J’attache ma ceinture et je commence à discuter avec le troisième pilote qui est assis à côté de moi. Je lui pose des questions sur le vol et les instruments. Je lui raconte ma panne moteur et mon atterrissage forcé à Chateaudun, il me dit que lui aussi a du se poser un jour en urgence en rentrant du Mont Saint Michel, pris dans un orage !

Ils me proposent de rester pour l’atterrisage. Au loin, l’île de la Réunion apparaît, ornée de quelques nuages. La vue est splendide et je vois à 180°, c’est magique ! Mon voisin commente l’arrivée, me montre la route qui est en train d’être construite au-dessus de l’eau au sud de Saint-Denis et me raconte en quoi consiste leur 3 jours avant de repartir samedi soir. Les trois larrons sont d’humeur joyeuse et plaisantent. La piste est maintenant en vue et la voix métallique de l’ordinateur de bord annonce les \240dernières altitudes (ou plus précisément les hauteurs du sol) : « 200 feet »... « 100 feet »... « 50 », « 40 », « 30 », nous touchons. Je suis étonné par le relatif silence qui règne dans la cabine ; on n’entend à peine les deux turbines Rolls Royce, et pas du tout le aérofreins qui font tant de bruit dans le compartiment passagers.

Je remercie les pilotes et l’équipage, nous débarquons et retrouvons Jean-Marie et Sylvie qui nous attendent à la sortie de l’aéroport. Il fait très beau !

La maison

Simple à l'intérieur, la maison a une vue imprenable sur l'Océan Indien. Une pelouse naturellement très verte et des palmiers mènent à la plage de sable. Devant la maison, une petite terrasse abritée où nous prenons l'apéritif le soir.

Moustache, un chat noir avec quelques traits blanc et une jolie moustache blanche très distinguée se promène et vient nous saluer la nuit tombée. Outre les moineaux qui se baladent, de petites tourterelles très jolies viennent se promener à côté de nous. Sur les murs blancs, des geckos lézardent.

Le lagon

La barrière de corail du lagon devant la maison permet de se baigner à l'abri des requins. Dès le premier jour, Audrey et moi nous sommes empressé de prendre nos masques et tubas et de nous jeter à l'eau ! Le lagon est très peu profond (à peine un mètre maximum) et quand on s'avance la tête hors de l'eau, on ne voit aucune activité sous-marine, bien que l'eau soit assez claire. Mais le moment où l'on s'immerge la tête, on a l'impression de retrouver la vue !

On se rend compte qu'on est en fait entouré de poissons de toutes tailles et de toutes forme ; des poissons licorne, des poissons peroquet, des poissons flûte, des idôles des Maure, des demoiselles, des mérous gâteau de cire (on dirait un test pour daltoniens !), des poissons coffres et j'en passe... Même des calmars, blancs, noirs, même roses avec des beaux yeux bleus/verts. Les couleurs de certains sont spectaculaires ; des bleus électriques, des verts fluorescents, des roses laser, autant de teintes et de reflets qui n'existent simplement pas en-dehors de l'eau.

On voit aussi des concombres de mer de toutes formes, des étoiles de mer, des coraux et des éponges.

Face à l’océan...

L’arrière de la maison

Sunset pour l’apéro...!